Ce livre se penche sur les usages qu'ont les enfants et les adolescents des mondes numériques et sur les conséquences psychoaffectives, éducatives et sociales qui en découlent. Si le focus est mis sur les pratiques « jeunes », l'ouvrage aborde aussi la petite enfance et ne fait pas l'économie d'une réflexion globale sur la place des écrans aujourd'hui. Les auteurs, issus de différentes disciplines, proposent quelques balises et des outils pour comprendre et accompagner les enfants sur le Net.
Les signes non verbaux reliés à l'amour et à la séduction sont nombreux, documentés et captivants à étudier. Qu'il s'agisse d'analyser le premier rendez-vous galant, d'observer l'authenticité du désir manifesté ou la sincérité des sentiments, le corps est un communicateur hors pair. Il est fort révélateur de son état réel. Votre conquête est-elle intéressée ou cherche-t-elle simplement à ne pas vous décevoir? Est-ce du désir que vous remarquez ou est-ce votre imagination qui vous joue des tours ? Comment savoir quand une situation dérape? Avez-vous affaire à quelqu'un de sincère ou à un manipulateur? Votre cavalier de la soirée est-il ce qu'il prétend être ? Est-ce que cette nuit d'amour a vraiment été satisfaisante ? La séduction est un sujet insatiable. Elle peut revêtir bien des formes et demeure encore et toujours d'actualité. Bienvenue dans l'univers fascinant de la synergologie appliquée !
Cet ouvrage se donne pour objectif d'étudier le fonctionnement du discours dans les guides touristiques. Cette étude se concentre essentiellement sur le Guide du routard et le Guide Gallimard. Elle tâche de les inscrire dans une double dynamique : d'abord dans la dynamique institutionnelle que constitue le genre. Ensuite, dans une dynamique individuelle : la recherche de positionnements énonciatifs différenciateurs. Ces deux dynamiques sont en constante interaction et révèlent la connexion entre prise en charge, texture énonciative et contexte.
Voici une plongée au coeur de l'univers mental et matériel de l'habitant, plongée éclairante pour comprendre les ressorts de ses choix résidentiels, de ses pratiques spatiales, de sa relation aux lieux qu'il traverse, occupe, transforme, qui l'encombrent ou l'aident à vivre. Le lecteur est invité à cheminer avec l'habitant, à l'intérieur de lui, pour comprendre comment il habite et pourquoi.
Cet ouvrage propose une vision plus novatrice du stoïcisme de Marc-Aurèle, posant les jalons d'une réception authentiquement contemporaine, confrontant l'empereur à ses Pensées et aux contradictions existentielles qui y affèrent. Ne convient-il pas de relire cette somme de réponses non dogmatiques aspirant à l'adéquation avec l'être, à une citoyenneté mondiale, et une pensée plus juste en ces temps de confusion et de nihilisme triomphant? L'auteur tente de dégager les lignes de force qui peuvent encore faire preuve d'effectivité viable par-delà les siècles.
Léontine Zanta (1878-1942) est la première femme française docteure en philosophie. Transgression symbolique, popularité médiatique, la reconnaissance d'une femme philosophe ne s'était jamais présentée comme telle sous la République. Si son caractère de pionnière résonne comme une évidence, à tel point que la doctoresse inspirera même la jeune Simone de Beauvoir dans son désir d'étudier la philosophie, pourquoi a-t-elle alors été oubliée de nos mémoires ? Une enquête intellectuelle, dont cette biographie est le résultat, était donc nécessaire pour nous mettre face à ce destin déroutant.
Il y a peu de sujets aussi vastes que le travail. L'aborder, c'est inévitablement être confronté à des enjeux à la fois économiques, sociologiques, philosophiques, technologiques et environnementaux. Et puis il change, le travail. Affecté par des transformations tant techniques que sociales, il est en constante évolution.
Quand l'appel de l'ailleurs se fait sentir et que la réinvention passe par le travail: le parcours d'un Québécois devenu entrepreneur au Vietnam.
Ce guide est un outil pratique d'identification des organismes alliés ou ravageurs et des maladies des arbres fruitiers (pommiers, poiriers, pruniers, pêchers et cerisiers) pour l'est de l'Amérique du Nord. Il contient 188 fiches illustrées de photos et de descriptions détaillées. Un glossaire et un index facilitent la compréhension des termes utilisés et le repérage des pages recherchées. Vous trouverez dans ces pages des conseils d'experts sur les moyens recommandés afin d'agir en prévention ou en traitement tout en protégeant l'écosystème du verger. Une référence indispensable aux professionnels comme aux amateurs!
Pour son numéro d'automne, la revue Lettres québécoises propose en couverture la poète et autrice Carole David, dont l'oeuvre fait l'objet d'un dossier comprenant un autoportrait de l'écrivaine, un « récit-hommage » par son éditrice aux Herbes rouges, Roxane Desjardins, et une analyse de son oeuvre signée Karianne Trudeau Beaunoyer. Carole David répond aussi questionnaire maison de LQ. Codirigé par Annabelle Moreau et Hector Ruiz, un second grand dossier « Montréal transfert. Las Americas d'ici », porte sur les littératures des Amériques et interroge l'influence des auteur·rices venu·es des Amériques sur la création et la littérature québécoises actuelles. Lisez-y des contributions d'Hector Ruiz, de Mauricio Segura, Martine Fidèle, Jean Sioui, Caroline Dawson, Karine Rosso et Nicholas Dawson. Le cahier Création, lui, a pour poète invitée Marie Célie Agnant, alors que Françoise Major y signe une nouvelle. Eruoma Awashish présente quant à elle une lecture illustrée inspirée d'Un thé dans la Toundra / Nipishapui nete mushuat de Joséphine Bacon.
D'une remarquable cohérence et d'une profondeur rare, l'oeuvre d'Andrée A. Michaud s'érige lentement, tel un édifice à la fois fragile et intemporel et ses personnages hantent un paysage unique dans la production littéraire québécoise contemporaine. Lettres québécoises l'a rencontrée pour nous et retrace son parcours depuis la parution de son premier roman en 1987, La femme de Sath. Ailleurs dans la revue, entre autres : Jean-François Crépeau nous amène du côté de la poésie actuelle et interroge les nouvelles - et multiples - voies qu'elle emprunte, Yvon Paré nous dit pourquoi Le feu de mon père de Michael Delisle touche droit au coeur et Annabelle Moreau nous fait part de ses impressions de lecture à propos du neuvième roman d'Hélène Rioux, L'amour des hommes.
Pour le plus pur bonheur du lecteur, cette édition de Lettres québécoises met à l'honneur Louis-Philippe Hébert, cet « écrivain des machinations » aux multiples facettes. Qu'il soit poète, romancier, éditeur ou concepteur de logiciels, ce passionné d'écriture se livre à nous avec une franchise qui évoque la liberté d'un homme ayant choisi de chercher du côté de l'obscurité, loin des prétentions et du « bien écrit ». Puis, un dossier spécial se penche sur le métier de traducteur, ces « invisibles de la littérature », en analysant les conditions actuelles de la traduction au pays. Se succèdent ensuite de précieuses critiques nous invitant à découvrir l'intense premier roman d'anticipation 2054 d'Alexandre Delong, les bouillonnantes nouvelles de Sergio Kokis recueillies dans Culs-de-sac et le premier tome des OEuvres complètes d'Anne Hébert consacré à sa poésie.
Professeure à l'Université de Montréal, directrice du CETUQ puis du CRILCQ, Micheline Cambron lit, écrit et enseigne sa passion pour la littérature québécoise, poursuivant sans relâche sa réflexion sur la société et les récits qui s'y entremêlent. Le numéro d'été de Lettres québécoises dresse le portrait de cette grande intellectuelle du Québec grâce à un entretien avec Karine Cellard ainsi qu'un recensement des ouvrages et articles qu'elle a publiés tout au long de sa carrière. Aussi dans ce numéro, un dossier sur le phénomène remarqué d'un « nouveau cycle » dans le monde de l'édition, la chronique « F@etus » rédigée par Christian Mistral et les critiques des plus récentes parutions de David Turgeon, Louis-Philippe Hébert et Marc Séguin, sans oublier celle du premier roman de Vickie Gendreau, intitulé « Testament », tragiquement disparue ce printemps.
En couverture du numéro d'automne de la revue Lettres québécoises, retrouvez l'écrivaine, dramaturge et traductrice Fanny Britt. Le dossier présente un autoportrait, puis un portait d'amitié par la dramaturge Alexia Bürger ; une lettre-hommage, une analyse critique de son oeuvre et de ses personnages et enfin, une plongée dans les oeuvres fétiches et inspirantes dans l'entretien « Une femme dans le soleil ». Un second dossier « Lire le théâtre » s'attarde aux écritures dramaturgiques contemporaines et consacre la pièce de théâtre comme oeuvre littéraire à part entière. On y retrouve un état des lieux de la publication du théâtre québécois, des parcours de dramaturges, un texte sur le travail d'édition des pièces de théâtre et une étude sur le Centre des auteurs dramatiques. Le cahier Création accueille une histoire vraie de Suzanne Myre, une suite poétique d'Hector Ruiz, et une lecture dessinée d'Alexandre Fontaine Rousseau et Xavier Cadieux.