Une menace plane sur Gaberin, une guerre se prépare. Poussé par sa soif de pouvoir, le général Anston risque de libérer Arcani, la reine du mal. La lignée des Aigles, chargée de la protection du continent, tentera de contrecarrer ses plans. Sous le sceau du secret, un émissaire part à la recherche de l'être apte à réunir les objets de puissance capable de rétablir la paix pour tous les royaumes. Leur chemin sera parsemé d'embûches. Entre les soldats à leur recherche et les plans machiavéliques d'un puissant sorcier, pourront-ils sauver Gaberin?
Depuis l'implantation des premiers vergers d'argousiers au Québec vers la fin des années 1990, cet arbuste pique notre curiosité en raison de ses fruits et de son port ornemental. Cet ouvrage arrive à point pour faire connaître cette culture et en présenter les différents éléments, depuis le choix du site et des cultivars jusqu'à la récolte et la mise en marché, en passant par la préparation du sol, la plantation, l'entretien et la protection contre les maladies et les insectes.
Après avoir résumé simplement la physiologie et le développement de l'asperge, ce guide présente de l'information indispensable pour le choix du site, la préparation du sol, les cultivars, les méthodes d'établissement, la gestion d'entretien, l'irrigation et la récolte de l'asperge. Photos à l'appui, il décrit les maladies et les insectes susceptibles d'attaquer ce légume. Et pour répondre aux exigences de qualité des marchés, il explique son conditionnement et sa conservation postrécolte.
Depuis maintenant dix ans, la paix règne enfin sur Gaberin. Tristan, chef des Aigles, a l'étrange sentiment que des forces obscures convergent contre lui. Elles l'entrainent dans une série d'événements qui le conduira au coeur de sa propre histoire.
Quelles sont les forces qui sont liguées contre lui? Pourra-t-il sauver Gaberin une fois encore ?
La littérature québécoise des trente dernières années s'est enrichie de pratiques reposant en tout ou en partie sur les mathématiques, notamment celles de Cassie Bérard (La valeur de l'inconnue[2]), de Jean-François Chassay (Les taches solaires[3]), de Sébastien Dulude (Divisible par zéro[4]), de Nicole Brossard (Baroque d'aube[5]), de Wajdi Mouawad (Incendies[6]), de Steve Savage (2 x 2[7]), d'Alexandre Bourbaki (Traité de balistique[8]), de Dominique Fortier (Les larmes de saint Laurent) et de Jacques Marchand (La joie discrète d'Alan Turing[9]). En parallèle, on remarquera l'effort de catalogage de ce qu'on nomme en anglais la mathematical fiction de la part du professeur Alex Kasman, du Collège de Charleston aux États-Unis. Son importante base de données[10] cumule plus de 1 369 titres, depuis Les oiseaux d'Aristophane (414 av. JC) jusqu'à Apeirogon de Colum McCann (2020). En outre, la formation de l'Oulipo en 1960 a certainement contribué à la valorisation des points de rencontre entre ces deux disciplines fondamentales, multipliant les exemples poétiques (Cent mille milliards de poèmes de Queneau[11], de Roubaud[12]) et narratifs (Paris-Math de l'Oulipo[13], La formule de Stokes d'Audin[14], L'anomalie de Le Tellier[15]). Encouragée par cette triple impulsion qui anime en un même mouvement la littérature et les mathématiques, je porterai mon attention sur le contenu du concept de la math-fiction, étonnamment délaissé par la critique[16], et plus précisément sur les critères qui le fondent, afin de le définir en intension plutôt qu'en extension. Intension et extension relèvent de la logique du langage : une classe peut être définie en extension, par la désignation de chaque élément qui en fait partie, comme dans le cas qui nous occupe, puisque les oeuvres énumérées fonctionnent comme autant d'exemples de la classe math-fiction , ou en intension, par la description d'un certain nombre de prédicats qui définit cette classe ; l'objectif, donc, poursuivi par cet article. Je m'occuperai à peine de poésie[17] et très peu des autres formes artistiques investies par la math-fiction, comme le cinéma, pour privilégier le support textuel. En somme, plutôt que d'examiner « ponts » et « passerelles[18] » entre la littérature et les mathématiques, j'envisagerai la math-fiction comme un genre littéraire, en relevant d'abord quelques manières dont s'inscrivent les maths dans une oeuvre de fiction, puis en exposant deux grandes configurations internes, opposées voire contradictoires, qui animent les oeuvres de math-fiction. Je terminerai cet article en comparant la math-fiction à sa proche parente, la science-fiction.
En couverture du numéro estival de Séquences, Un été comme ça de Denis Côté, qui prend l'affiche au mois d'août. Le numéro propose tout un dossier sur l'oeuvre du cinéaste, en plus d'entrevues avec Monia Chokri (Babysitter) et Céline Sciamma (Petite maman). Parmi les critiques, lisez celles d'Arsenault et Fils (Rafaël Ouellet) et de Confessions (Luc Picard). Retrouvez aussi un retour sur le festival de Cannes 2022 et un hommage à Jean-Claude Lauzon.
La revue Séquences clôt l'année 2022 en vous offrant son palmarès des meilleurs films de l'année. Comme les années précédentes, la revue ouvre aussi ses pages à d'autres collègues du milieu cinématographique afin de partager leur choix de films à avoir vu en 2022. Sans révéler la teneur des films figurant sur la liste, sachez que la première place revient à un film étranger primé lors d'un prestigieux festival... Le numéro regorge aussi de recensions et de critiques de sorties récentes dont Viking de Stéphane Lafleur, Chien blanc d'Anaïs Barbeau-Lavalette ou Close de Lukas Dhont que le critique Ismaël Houdassine a rencontré. Lisez aussi un portrait de films où les arts visuels ont une place centrale, un hommage au cinéma de Jean-Luc Godard, un au comédien Jean Lapointe et une revue de quelques courts métrages qui seront présentés lors de l'événement en ligne Plein(s) Écran(s). La rubrique Séquences de fin est cette fois consacrée à la scène du Royal Albert Hall dans The Man Who Knew Too Much d'Alfred Hitchcock.
En couverture du numéro 171 de la revue Nuit blanche, sous le regard de la photographe Sophie Gagnon-Bergeron, retrouvez Dominique Scali, que l'on pourrait presque confondre avec Danaé Poussin, l'insulaire héroïne du roman Les marins ne savent pas nager. La lauréate du Prix des libraires 2023 s'est entretenue avec Patrick Bergeron au plus récent Festival Frye. Apprenez-en plus sur la double vie d'une journaliste et autrice, sa vision particulière de l'intériorité des personnages, le folklore breton, les westerns crépusculaires et l'eau !
Plusieurs autres articles se retrouvent dans ce numéro.
Grâce à Michel Giguère, concepteur et animateur des Rendez-vous de la BD à Québec, Nuit blanche renoue avec d'anciennes amours, celles pour un genre qui s'est longtemps logé dans ses pages sous la plume de mordus, et qui a beaucoup évolué depuis, celui de la bande-dessinée. Dans son premier article, Michel Giguère s'intéresse au bédéiste américain Matt Madden et à son album Ex-libris, une oeuvre énigmatique et déroutante qui remet en question « le rapport du lecteur à la fiction et celui du personnage à son statut d'être fictif ».
Michel Pleau se réjouit : les poèmes de Pierre Morency rejoignent « le grand livre des poètes québécois » dans une accessibilité nouvelle. La relecture de Pierre Morency » est suivi d'un poème inédit de Morency à paraître en septembre chez Boréal.
Tant d'autres propositions se retrouvent dans ce numéro ! Des oeuvres sont à aborder, à redécouvrir ou à creuser, celles de David Beaudoin, Kikou Yamata, Stefan Zweig... et même Tintin !