Le Répertoire des villes disparues constitue un inventaire de moments limites d'usure, de dépossession, d'échec. La communication, qui jusque-là ne tenait qu'à un fil, se rompt ; les jours et les semaines perdent peu à peu leur sens, la confiance se désagrège. Ces dégâts n'apparaissent pas toujours, ils sont rarement spectaculaires.
Actes manqués, coupures de journaux, renoncements : au fil des mois rien ne se résout, rien ne se recolle. Autour de nous la vie n'arrête pas de s'effriter, de nous malmener ou de nous pousser à l'extrême bord de nous-mêmes.
À la fois aimant et inquiétant, le Répertoire des villes disparues se présente comme un catalogue de ces violences quotidiennes et secrètes.
L.O.
Les enseignements d'une sagesse ancestrale pour conjuguer performance et sérénité au travail. Même dans des temps instables, les équipes peuvent agir, progresser et réussir ensemble, grâce à des principes qui nous viennent d'une sagesse ancestrale multimillénaire rendue célèbre par Miguel Ruiz, les accords toltèques : que votre parole soit impeccable ; quoiqu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle ; ne faites aucune supposition ; faites toujours de votre mieux ; soyez sceptique mais apprenez à écouter...
Challenger ses certitudes et ses habitudes en aiguisant son regard sur la réalité, accepter de ne pas savoir, de regarder, d'écouter et de pratiquer pour apprendre, comprendre et suspendre ses jugements, de véritables challenges pour un manager et son équipe.
Ce livre est le premier guide pratique d'application des accords toltèques dans le monde professionnel, qui vise à faciliter l'émergence de la confiance, de la sérénité et de la performance dans les équipes, au profit de tous.
Des éclairages et témoignages, des conseils tirés de la pratique, des exercices et des podcasts vous aident à explorer vous-même cette nouvelle voie et à l'instiller au sein de votre équipe.
Des podcasts et des vidéos complètent ce guide pratique.
Le dossier de cette édition de la revue Inter se penche sur l'art actuel africain, surtout sur l'art performance, mais aussi sur d'autres pratiques en arts visuels, avec des exemples clés tirés de certains pays comme le Cameroun, la République démocratique du Congo et la Tunisie. Le dossier présente quelques jalons historiques, du début des indépendances à nos jours, qui ont marqués l'art actuel en Afrique. Il s'attarde aux influences, traque les tendances, mais surtout montre comment une génération d'artistes s'est distinguée avec une pratique artistique axée sur la revendication identitaire et la contestation sociopolitique. Bien que le mouvement de transgression des règles de l'art ait eu lieu comme ailleurs, l'Afrique s'illustre davantage par sa propension à jouer avec ses propres paradigmes.
Entre 1900 et 1933 quarante journaux pour enfants voient le jour, au nombre desquels La Semaine de Suzette, l'Epatant, Fillette avec leurs héros phares, Bécassine, Les Pieds Nickelés et Lili. Les périodiques comme les "Livres Roses de la guerre" de Larousse alimentent une paralittérature de "bourrage de crâne". En effet, la déclaration de la guerre en août 1914 donne une inflexion patriotique à ces publications alors avant tout récréatives. Elles vont devenir des vecteurs idéologiques polémiques tant par leur contenu nationaliste que par la forme contestée.
A une époque qui prône un retour aux valeurs de discipline et de solidarité, l'étude des enfants de troupe entend apporter un éclairage historique, littéraire et psychologique sur cette institution. Alors que les romans destinés à la jeunesse entre 1870 et 1918 édifient les enfants héros Bara ou Viala, la littérature testimoniale de la deuxième moitié du XXe siècle, relayée par le cinéma, bouscule l'image mythique du vaillant petit "Tambour d'Arcole" engagé à quinze ans dans les troupes bonapartistes.
Pour son édition du printemps, la revue Liberté a voulu jeter un regard en arrière sur la mobilisation étudiante de 2012, 10 ans après les faits. Comment plonger dans le vif du sujet en évitant la nostalgie tout autant que l'amertume ? En s'intéressant aux mouvements sociaux, aux appels à mobilisations qui aujourd'hui résistent et se déploient, en proposant des textes qui s'inscrivent dans la tension, l'ambivalence entre découragement et perspectives de mobilisations dans l'avenir. Dans ce dossier, lisez Jean-Pierre Couture, Dalila Awada, Cloé Zawadzki-Turcotte, Natalie Stake-Doucet, Alexandre Fontaine-Rousseau ainsi qu'un entretien avec Rosalie Thibault et Jacob Pirro de la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES). Aussi au sommaire, les actes du colloque Édouard Glissant au Québec : Quarante ans après Le discours antillais, et un reportage sur les skate-parks et la jeunesse queer.
Cette édition de la revue Liberté se penche sur le sport ! Haut lieu de la dynamique économique capitaliste et des rapports de domination, véhicule de violence, mais aussi vecteur de résistance à ces dynamiques mêmes, de solidarité et de plaisir tout simplement, l'univers sportif porte à la réflexion. C'est empreint de l'esprit d'équipe (sportive), que les textes du dossier sont exceptionnellement signés par des membres du comité éditorial. Michel Nareau y réfléchit au baseball amateur comme vecteur de mixité sociale, Aurélie Lanctôt s'intéresse à l'histoire de Yusra Mardini, nageuse syrienne membre de la première délégation de réfugiés aux Olympiques, Philippe Néméh-Nombré s'entretient avec Lilian Thuram, Lorrie Jean-Louis parle de sa pratique de la capoeira et Alexandre Fontaine-Rousseau et Rosalie Lavoie signent une bande-dessinée sur la vie d'aréna. Lisez aussi un entretien avec Maxime Raymond Bock sur Morel et les bâtisseurs des villes et un reportage de Louis Hamelin en expédition sur la Côte-Nord.
Cet automne, Liberté présente un dossier sur les drogues. Après la légalisation du cannabis et la création d'une nouvelle société d'État qui vend du pot, après que l'alcool a été officiellement déclaré « service essentiel », et étant donné la prescription croissante de psychotropes, même pour les enfants, pouvons-nous dire que nous sommes tous drogués? Sommes-nous en voie de devenir tous et toutes super cools et connecté.e.s avec l'univers? Ou est-ce que cette consommation nous fait simplement tolérer plus longtemps l'intolérable? Et qui profite de ces nouveaux usages banalisés? Réfléchir aux drogues aujourd'hui nous amène forcément à parler de détresse et de pauvreté, de rapports coloniaux et de mainmise sur le savoir, mais aussi de notre recherche de la joie, du rire et du mystère. Outre ce dossier spécial, ce numéro comprend notamment un entretien avec la grande écrivaine Yanick Lahens. (source : Liberté)
Cet hiver, la revue Liberté propose un dossier sur la naissance dans un angle philosophique, historique, theorique. La facon dont est traitée et perçue la naissance a deja change plusieurs fois, elle change et changera encore. Comment nait-on aujourd'hui ? Qu'est-ce que naitre, au juste ? Et comment serait un monde qui accorde la plus haute importance a la naissance, quelle societe pourrait en naitre ? C'est a partir de ces interrogations que les collaborateur·rices de ce numéro vous invitent a lire le present dossier. Également au sommaire, un état des lieux de l'autofiction par Karine Rosso, un essai sur la DPJ et la notion de négligence du point de vue des enfants par Laurence Ricard et un essai sur la façon dont la maladie influe sur le rapport au monde et les relations interpersonnelles par Pascale Millot, entre autres.
À un moment où les crispations identitaires se multiplient, à travers des discours qui deviennent lois, nous exigeons des citoyen·nes de ce monde d'avoir une vision fixe et définitive de leur identité - comme si celle-ci n'était pas foncièrement poreuse. Nous nous questionnons, dans ce numéro dirigé par Lorrie Jean-Louis, sur l'américanité à partir de l'héritage et des trajectoires caribéennes en tenant compte du sombre legs de la colonisation et de l'esclavage transatlantique. Nous avons voulu déplacer, comme nous l'avions fait il y a deux ans dans notre numéro «Premiers Peuples: cartographie d'une libération», la marge vers le centre.
Nous n'avons évidemment pas la prétention de présenter dans ce numéro un portrait exhaustif de la Caraïbe. Il s'agit, au mieux, d'un certain regard sur les multiplicités rayonnantes de la Caraïbe. Et surtout, il s'agit, nous l'espérons, du début d'un dialogue, d'une réflexion qui se poursuivra à travers nos publications futures.
Cet été, la revue Liberté s'intéresse à la forêt. « Nous proposons ici d'observer la forêt de l'intérieur; de renverser les images de cartes postales qui, toujours, présentent la forêt en surplomb, comme une chose que le regard humain peut englober, régir. Il s'agira plutôt dans ce dossier de visiter la forêt, de s'imprégner de son imaginaire, de son relief, de sa complexité, afin d'apprendre à mieux habiter notre monde. » (extrait de la présentation). Dans ce dossier, lisez Marie-Andrée Gill sur l'immensité du paysage ancestral, Dalie Giroux et Amélie-Anne Mailhot sur l'apprentissage de la vie en forêt, Alejandra Zaga Mendez sur la gestion collective comme lieu d'une résistance, Philippe Néméh-Nombré et Yannick Nombré sur la forêt dans l'histoire du marronnage, Jean-François Nadeau sur notre relation avec le loup, ainsi qu'un entretien avec l'anthropologue Eduardo Kohn. Hors du dossier, retrouvez les essais de Camille Toffoli sur la crise du logement et de Michel Lacroix sur l'école. (source : Liberté)
Ce numéro de la revue Liberté est né à la fois d'un hasard et d'une évidence. Le hasard, d'abord : au plus creux du confinement de l'hiver 2021, deux collaborateurs ont proposé, coup sur coup et sans se consulter, des textes portant sur les conditions de vie et le traitement des personnes vieillissantes et en perte d'autonomie depuis le début de la pandémie. Ensuite, l'évidence : après l'hécatombe causée en CHSLD et dans les résidences privées par la COVID-19, il a semblé à l'équipe de la revue incontournable de réfléchir à la place des aîné.e.s dans notre société. Quel espace de parole et d'existence leur réserve-t-on ? Tentons-nous réellement de les inclure au dialogue entre les générations ? Pourquoi existe-t-il un pareil tabou entourant les inévitables effets du temps sur le corps ? Dans ce dossier, il s'agira d'interroger la violence d'une organisation sociale qui, pour fonctionner, a choisi d'exclure une partie de sa population. Qu'est-ce que ce triste constat révèle de notre société ? (source : Liberté)
Dans cette édition hivernale, la revue Liberté s'intéresse à l'enfermement qui « comme logique et comme relation, n'a pas de murs. » « Si la prison en est l'élément central, si elle représente la forme la plus visible et tangible de l'enfermement à l'intérieur de nos sociétés, elle ne témoigne pas, à elle seule, de ce que l'on pourrait appeler l'organisation carcérale de l'espace et du temps. Dans ce dossier, nous proposons d'explorer les lieux et les moments de l'enfermement. Comment apprendre à connaître et reconnaître les " géographies de l'enfermement " telles qu'elles se déploient ici et maintenant, afin de mieux les défaire dans l'avenir ? » (Liberté) Lisez les réflexions de Rémy-Paulin Twahirwa, Tommaso Manfredini, Camille Bonenfant & Catherine Lavoie-Marcus, Lucie Lemonde, Louise Henry et Anne-Marie Boucher. Hors-dossier, retrouvez entre autres un reportage de Frédérick Lavoie en Inde, Félix L. Deslauriers sur l'héritage du lesbianisme matérialiste et deux nouvelles chroniques, l'une par Dalie Giroux et l'autre par Nicolas Lévesque.
En solidarité avec le peuple ukrainien dont le territoire, en septembre 2022, est toujours le théâtre d'un conflit armé avec la Russie, l'équipe de 24 images propose un dossier sur le cinéma ukrainien depuis la révolution de Maïdan (2014). « Quelle que soit leur orientation, les centaines de films produits dans la dernière décennie - un record absolu - ont beaucoup à nous apprendre sur les réalités d'une nation toujours en grande partie méconnue, bien que décidée à sortir de l'ombre de son passé soviétique pour afficher à la fois son universalité et sa différence. Abondant et diversifié, le cinéma ukrainien contemporain impressionne également par sa rapidité de réaction à des événements très peu reculés dans le temps. » (Elijah Baron, extrait de l'Introduction) Le numéro propose entre autres un entretien avec la scénariste Natalka Vorojbyt, un avec la réalisatrice Oksana Karpovych et une liste de 10 films ukrainiens incontournables.
Cet hiver, 24 images vous propose de repenser le canon, ces films dits incontournables que tous cinéphiles qui se respectent se doivent d'avoir vu. Cette perception des oeuvres canoniques qui parsèment l'histoire du cinéma se transforme au fil du temps et des évolutions sociales et politiques qui façonnent le monde. À travers des réflexions autour de films canoniques, du phénomène des listes d'incontournables, du travail de programmation de cinéastes sous-estimés et de certaines oeuvres qui repensent des films reconnus (les remakes), les collaborateurs et collaboratrices de la revue vous invitent à repenser l'histoire du cinéma au présent. Concrètement, ce numéro vous propose six portraits de cinéastes majeur·es redécouvert·es dans les 20 dernières années, six remakes de classiques allant de You've got Mail à Suspiria, une discussion autour des palmarès « Top 10 » de meilleurs films internationaux et canadiens, trois classiques québécois revisités et hors-dossier, un hommage à Jean-Luc Godard, un entretien avec André Bonzel (Et j'aime à la fureur), les différentes interprètes de Marilyn Monroe et plusieurs critiques de films récents dont Viking (Stéphane Lafleur), Women Talking (Sarah Polley) ou encore The Banshees of Inisherin (Martin McDonagh).
Dans ce dossier, Liberté enquête sur ce qu'on ne veut pas voir, le refoulé, l'invendable, le trop : les déchets. Nous produisons et consommons plus que jamais, mais nous ne suffisons pas à la tâche et la fin du processus nous échappe. Bien sûr il y a ce mouvement sans déchets, qui veut transformer le mode de vie des familles et les habitudes de production des entreprises culturelles. Mais traiter vraiment les restes de notre production effrénée, nettoyer derrière nous, requiert un travail pénible et constant, des choix de société radicalement différents. Et d'abord de ne plus détourner le regard. Plus précisément, Colin Pratte parle des déchets comme production, Karl Lemieux explore un cimetière de plateformes pétrolières, Ambre Fourrier relativise le « sans » déchet, Michel Nareau réfléchit aux liens entre mémoire et objets et Elsa Beaulieu-Bastien déconstruit le mythe du plastique recyclable. Hors-dossier, chroniques, critiques et des essais entre autres sur la pénurie de main d'oeuvre (ou le trop plein d'emploi?), la Fonderie Horne et un entretien avec le romancier Mohamed Mbougar Sarr.