Les Cahiers de l'IREMAM sont destinés à faire connaître et discuter, avant leur publication définitive, les travaux menés dans le cadre des programmes de recherche de l'IREMAM. Édités et fabriqués à l'Institut, ils s'adressent, en particulier, à un public d'enseignants, de chercheurs et d'étudiants concernés par la connaissance des sociétés arabes et musulmanes, de différents points de vue disciplinaires. Ils proposent régulièrement les premiers résultats de recherches collectives en cours, des documents et articles originaux, ainsi que des monographies inédites liées à ces recherches. Les trois contributions réunies dans cette première livraison* des Cahiers de l'IREMAM apportent des éclairages complémentaires au phénomène complexe du café dans le Proche-Orient. La mise en parallèle d'une cérémonie turque du café (Hélène Desmet) et de la cérémonie de thé japonaise (Jane Cobbi), permet de dégager les spécificités d'une consommation ritualisée dans deux contextes différents. Le Caire, pôle de diffusion du café dans toute l'aire méditerranéenne ? Michel Tuchscherer, en étudiant les sources autochtones, apporte des éléments inédits pour la connaissance du café dans l'Égypte ottomane. Avec les matériaux et la bibliographie rassemblés par Aladin Goushegir, on dispose pour la première fois d'un dossier historique et ethnologique complet sur le café en Iran. La mise en relation de ces documents voudrait créer la possibilité d'un questionnement nouveau de ce thème.
C'est la splendide Isabelle Huppert, le visage meurtri, mais le regard plein de force, qui orne la couverture de ce Ciné-Bulles d'automne. L'actrice française est l'héroïne farouche de Elle de Paul Verhoeven. La sortie sur nos écrans de ce film-choc est l'occasion pour Zoé Protat de brosser le portrait de son créateur, de ses premiers films hollandais aux grands succès hollywoodiens, jusqu'à ses récentes réussites. La revue propose également des entrevues avec les réalisateurs Vincent Biron, auteur de l'une des farces cinématographiques les plus applaudies de l'année, Prank; Kim Nguyen, qui nous raconte la genèse tout à fait particulière de sa romance nordique Un ours et deux amants; et finalement Steve Patry à propos de Waseskun, portrait d'un centre de détention autochtone hors normes. Le documentaire est d'ailleurs à l'honneur avec les dernières oeuvres de Gianfranco Rosi, Alanis Obomsawin et Saël Lacroix. Un hommage au cinéaste iranien Abbas Kiarostami, récemment décédé, ainsi qu'une réflexion sur l'érotisme au cinéma signée Jean-Philippe Gravel complètent le tout.
Le numéro d'été de la revue Cap-aux-Diamants consacre son principal dossier à Samuel de Champlain et démontre que tout n'a pas encore été écrit sur le fondateur de Québec. De son image fictionnelle, à ses origines, en passant par les mythes dans le récit de la fondation de la capitale, ses objectifs réels et son rôle dans le sort de l'Amérique française sans oublier ce que les fouilles archéologiques au Fort Saint-Louis nous apprennent sur l'époque ou les dessous de l'hommage annuel à Champlain, tous les 3 juillet, François Droüin, Éric Thierry, Marcel Fournier, Mathieu d'Avignon, Denis Vaugeois, Michel De Waele, Alex Tremblay Lamarche et Pierre Cloutier offrent un portrait riche du personnage. De plus, retrouvez les rubriques habituelles qui vous amèneront sur le chemin du choléra en Outaouais en 1832, puis à la brasserie du Roy il y a 350 ans et enfin dans l'histoire derrière la francisation des noms des lieux à travers l'exemple de Spencer Wood devenu Bois de Coulonge.
Cette édition de la revue Liberté se penche sur le sport ! Haut lieu de la dynamique économique capitaliste et des rapports de domination, véhicule de violence, mais aussi vecteur de résistance à ces dynamiques mêmes, de solidarité et de plaisir tout simplement, l'univers sportif porte à la réflexion. C'est empreint de l'esprit d'équipe (sportive), que les textes du dossier sont exceptionnellement signés par des membres du comité éditorial. Michel Nareau y réfléchit au baseball amateur comme vecteur de mixité sociale, Aurélie Lanctôt s'intéresse à l'histoire de Yusra Mardini, nageuse syrienne membre de la première délégation de réfugiés aux Olympiques, Philippe Néméh-Nombré s'entretient avec Lilian Thuram, Lorrie Jean-Louis parle de sa pratique de la capoeira et Alexandre Fontaine-Rousseau et Rosalie Lavoie signent une bande-dessinée sur la vie d'aréna. Lisez aussi un entretien avec Maxime Raymond Bock sur Morel et les bâtisseurs des villes et un reportage de Louis Hamelin en expédition sur la Côte-Nord.
Si le rire accompagne le roman tout au long de son aventure, c'est qu'il apparaît comme l'un des traits les plus sûrs par lesquels cet art protéiforme puisse être défini. Il paraît clair, en effet, que le roman ne peut pas être caractérisé uniquement suivant les principes qui président à la formation des genres canoniques, c'est-à-dire à partir de critères formels et performatifs, ou alors qu'un tel effort de définition, pour valable qu'il soit, ne parvient pas à cerner la spécificité du genre.
Pour mieux apprécier la nature du roman, il convient de faire intervenir un autre critère, moins concret parce que non formel, mais autrement plus décisif, en ce qu'il tient à une certaine manière de représenter et de concevoir le monde, ou mieux : à un certain esprit, ainsi que l'on nommait jadis l'humour. L'existence d'un tel esprit expliquerait qu'au cours de son histoire, le roman n'ait pas eu besoin de se figer dans une forme précise, qu'il ait pu emprunter à toutes les formes et à tous les discours, qu'il ait pu s'écrire d'abord en vers puis en prose, qu'il ait pu parodier autrui et se parodier lui-même, sans que l'acuité de son regard s'en trouve altérée.
Le 23 janvier 1951, le navire-hôpital Jutlandia quitte le port de Copenhague. Molly Dahl, une jeune infirmière engagée, embarque de justesse à bord du bateau. Durant la période de libération du Danemark, Molly a accumulé une grande expérience sur le terrain en s'occupant de patients mourants ou gravement blessés par balles. Cependant, Molly porte dorénavant un bagage rempli d'un grand nombre d'expériences personnelles terribles.
En Corée du Nord, Yun, onze ans, a tout perdu. Sa maison, sa famille et son village natal ont brûlé dans les flammes du napalm. Accompagnée de deux enfants, Yun fuit vers le sud, à travers un champ de bataille apocalyptique.
Molly et Yun tentent de tourner leur dos au passé. Elles espèrent vivre une vie nouvelle et meilleure en Corée du Sud. Le voyage sera pourtant long et imprévisible pour toutes les deux et leurs destins finiront par se lier dans la ville portuaire de Pusan. Molly pourra-t-elle toutefois sauver Yun ? Et qui sauvera Molly ?
« La fille du grand bateau blanc » est un roman passionnant et touchant sur l'amour, la guerre et l'histoire de femmes fortes.
Jesper Bugge Kold, né en 1972, est un écrivain danois dont les débuts remontent en 2014. Il est l'auteur de plusieurs romans historiques acclamés par la critique. La fille du grand bateau blanc est son plus grand succès. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues.
Mich Vraa, né en 1954, est un écrivain, journaliste et traducteur littéraire danois à qui l'on doit notamment la traduction d'oeuvres de Ernest Hemingway, Jonathan Franzen et John Williams. Plusieurs de ses romans ont été nominés pour des prix littéraires et récompensés.
La lecture apparaît, trop souvent aujourd'hui, comme une activité démodée, sans prise sur le monde réel. La collection "Idéologies et sociétés" présente des textes et des propositions, pour faire entrer la lecture dans la vie de la classe, grâce à une fiche pédagogique intégrée. Par le recours aux moyens d'expression audiovisuels, à la recherche documentaire, par la répartition des tâches entre les groupes et les individus, selon les modalités du travail indépendant, les textes s'inscrivent au centre de débats qui donnent ses pleines dimensions à la communication dans la classe. La collection s'engage dans une voie nouvelle, qui concilie les thèmes d'actualité, auxquels les lecteurs sont préparés par les moyens d'information de masse, avec une réflexion sur la spécificité de l'écriture littéraire. Elle s'adresse à tous les types d'enseignement, de la seconde à la terminale, et répond tout spécialement aux besoins de l'animation de groupes et de la formation permanente.
Autant rayonne la gloire de « St-Ex », autant l'on connaît peu Marie de Saint-Exupéry. Tournant en 1970 un documentaire consacré à l'écrivain, Michèle Persane-Nastorg avait invité sa mère, pour évoquer l'enfance de celui qui avait été le centre de sa vie : Antoine, Antoine de Saint-Exupéry. Vingt ans après cet émouvant entretien, Michèle Persane-Nastorg a poursuivi et élargi son enquête, et écrit la première biographie de cette femme dont l'influence sur son fils prodige fut capitale. L'auteur met ici en lumière la singularité de ces deux êtres d'exception, leur amour, leur connivence. Quand Antoine disparaît, Marie ne cesse de consacrer sa vie à la mémoire de son fils. Michèle Persane-Nastorg fait revivre pour nous cette grande dame, profondément attachante et humaine, cette « étoile » qui éclaire d'un jour nouveau, au plus juste et au plus intime, la personnalité du créateur du Petit Prince.
À l'heure où on fait l'éloge des "Français qui se lèvent tôt", des dessins pris sur le vif, dans un quotidien où le travail domine, pour sourire de la folie du boulot, des psys, des chefs, de nos vies... Jean-Michel Milon pose un regard drôle, mordant, mais toujours tendre, sur les personnes qu'il croise chaque jour.
Le roman qui vous réconcilie avec la vie « Nous avons tous notre petite idée sur le Ciel. Cette histoire est racontée pour que les gens qui ont pu croire leur passage sur terre sans importance se rendent au contraire compte qu'ils en ont eu beaucoup, et aussi combien ils ont été aimés. » Cinq personnes que vous avez croisées de votre vivant vous attendent là-haut. Leur sort est intimement lié au vôtre, et pourtant vous ne les connaissez pas forcément. Ces cinq rencontres, belles ou terribles, vous révèleront les fils invisibles qui nous relient tous les uns aux autres. Ignorant tout cela, le vieil Eddie, chargé de l'entretien des manèges d'une fête foraine, fait ses premiers pas là-haut.