À la veille d'un conflit mondial, dans les profondeurs de
l'Antartique, une expédition scientifique internationale découvre un
couple cryogénisé, survivant d'une civilisation disparue il y a 900
000 ans. L'héritage de cette population miraculeusement tirée de son
sommeil pourrait être le salut de notre monde, fragile entre amours
et trahisons... "Barjavel met chaque homme en face du problème de la
signification de la vie." - Jean Rostand (de l'Académie Française)
"Par sa puissance d'évocation, La Nuit des temps gagne une place dans
la grande tradition de Jules Verne." - Le Figaro (1969) Les
Expéditions Polaires françaises enregistrent le signal d'un émetteur
sous la glace de l'Antarctique... L'expédition internationale
découvre les ruines d'une civilisation disparue depuis 900 000 ans et
les scientifiques du monde entier affluent vers le site pour aider à
explorer et comprendre. Ils découvrent un objet ovoïde en or de trois
mètres de diamètre dans lequel se trouvent en état de biostase un
homme et une femme dont les têtes sont recouvertes de casques d'or.
Simon, médecin de l'expédition, décide de procéder au réveil des
corps en commençant par celui de la femme, le corps de l'homme
montrant des traces de brûlures sur le torse... La Nuit des temps est
un roman pacifiste et assez anarchisant. Russes et Américains,
renvoyés dos à dos, travaillent malgré tout ensemble, à l'image de
l'effort de dépassement des oppositions nationales, assez répandu
dans le milieu des sciences de l'époque. Les savants court-circuitent
les décisions des gouvernants. Notre civilisation paraît barbare face
au raffinement et à la sagesse des savants des temps anciens, leur
savoir immense risquant d'être perdu par la bêtise humaine.
La Guerre des mondes (The War of the Worlds) est un roman de science-fiction écrit par H. G. Wells, publié en 1898. C'est une des premières oeuvres d'imagination dont le sujet est l'humanité confrontée à une race extraterrestre hostile1, en sus d'être le reflet de l'angoisse de l'époque victorienne et de l'impérialisme.
L'histoire
| « (...) Par-delà le gouffre de l'espace, des esprits qui sont à nos esprits ce que les nôtres sont à ceux des bêtes qui périssent, des intellects vastes, calmes et impitoyables, considéraient cette terre avec des yeux envieux, dressaient lentement et sûrement leurs plans pour la conquête de notre monde (...) »
1894.
Des astronomes sont témoins d'étranges activités à la surface de Mars, comme des éclairs ou des explosions de gaz incandescent. L'étonnant phénomène se répète pendant les dix nuits suivantes puis cesse. Des météores venant de la planète rouge se dirigent bientôt vers la Terre. Le premier s'écrase en Angleterre, dans le Surrey : il s'agit d'un objet ayant la forme d'un cylindre de vingt-cinq à trente mètres. Les curieux se rassemblent autour du cratère formé par la chute du projectile, mais ils sont bientôt tués par un « rayon ardent » projeté par une machine gigantesque à trois énormes pieds sortie du cylindre...|
|Wikipédia|
Rivés à leurs écrans, les agents veillent à la bonne marche d'un monde qui tourne sans eux. Dans des box blindés, dans de hautes tours de verre d'un autre siècle, ils travaillent et luttent pour conserver leur poste, buvant du thé, s'achetant des armes. Tous les moyens sont bons. Ruse, stratégie, violence - guerre totale. Parce qu'il y a pire que la mort, pire que la Colonne Rouge. Il y a la rue, où règnent les chats, le chaos, l'inconnu.
Roman dystopique aux accents kafkaïens, dans la lignée du J. G. Ballard de la trilogie de béton et des oeuvres obsessionnelles de Philip K. Dick, Les agents raconte un monde où l'aliénation du travail est devenue la loi généralisée et machinique en vertu de laquelle tous s'affrontent pour survivre - où la solidarité est une arme à double tranchant.
La Machine à explorer le temps (titre original : The Time Machine: An Invention) est un roman de science-fiction, écrit en 1895 par H. G. Wells (Royaume-Uni). Il est considéré comme un classique du genre sur le voyage dans le temps.
L'histoire
| Londres, à l'extrême fin du XIXe siècle. Dans la maison d'un savant, un groupe d'amis écoute celui qui prétend être le premier voyageur du temps narrer ses aventures.
Le voyageur du temps commence son récit en décrivant le monde de l'an 802 701. La Terre est habitée par les Éloïs,descendants des hommes. Androgynes, simplets et doux, ils passent leur temps à jouer tels des enfants et à manger des fruits dans le grand jardin qu'est devenue la Terre. À la surface de celle-ci, ne subsiste plus aucune mauvaise herbe, ni aucune autre espèce animale. Le monde semble être devenu un paradis.
Seulement l'explorateur du temps ne tarde pas à se rendre compte que cette apparente harmonie cache un terrible secret. Des puits menant à des systèmes d'habitations souterraines sont répartis un peu partout, et un bruit de machine s'en échappe. C'est sous terre que vit une autre espèce descendante aussi des hommes, les Morlocks, sortes de singes blancs aux yeux rouges ne supportant plus la lumière à force de vivre dans l'obscurité. La nuit, ils vont et viennent à la surface en remontant par les puits, pour kidnapper des Éloïs dont ils se nourrissent, devenus ainsi leur bétail à leur insu.
L'explorateur, dont la machine à voyager dans le temps a disparu, va devoir descendre sous terre affronter les Morlocks, s'il veut pouvoir retourner chez lui. Entre temps, il va se lier avec une Éloïe, Weena...|
|Wikipédia|
Quasi inconnu de son vivant, Lovecraft est à présent considéré comme l'un des écrivains d'horreur les plus influents du XXe siècle. Les Montagnes Hallucinées relate de terrifiants secrets relatifs à une expédition scientifique en Antarctique, dans l'espoir de dissuader l'envoi d'une prochaine équipe qui se risquerait à une mort certaine.
En haut, en bas... Voilà deux expressions qui n'ont pas cours à Flatland. A les employer, on risque de perdre la tête, au propre comme au figuré. Car si les habitants de cet univers qui ne connaît que DEUX DIMENSIONS n'ont pas à craindre que le ciel leur tombe sur la tête, ils détestent les illuminés et les faux prophètes qui prêchent l'évangile de la TROISIÈME dimension. Pourtant, le narrateur de cette étrange aventure, un très raisonnable Carré, est certain d'avoir été visité par une Sphère, chose impossible pour ses concitoyens qui ne peuvent y voir qu'un Cercle... Mais ne riez pas de leur aveuglement. Comment réagissez-vous quand on vous parle de la Quatrième dimension ?
« Un concurrent sérieux au titre de roman SF de l'année ! » lecultedapophis.com
Danaë est unique. Danaë est multiple.
Elle a trouvé le moyen de compiler en elle d'autres existences que la sienne, douze mille ans d'expériences humaines diverses. Comment ? C'est son inestimable secret.
Piégée dans la cité sous-marine de Bloom City, à la veille d'une énième guerre mondiale, elle cherche un moyen d'échapper à ses propriétaires : le clan Méduse, une bande d'excités de la machette, tatoués et scarifiés.
Elle n'a que trois jours devant elle pour rejoindre Redhill, sur la terre ferme. Trois jours pour se rendre à un rendez-vous dans le néo-désert dont dépend rien de moins le futur de l'humanité.
Alexeï, un mercenaire, pourrait l'aider, mais elle ignore s'il est digne de confiance.
Aux marches du désespoir, fatiguée, menacée de toutes parts, Danaë ira jusqu'au bout de ses convictions, car son secret ne doit pas tomber dans de mauvaises mains.
Jamais.
Elly Bangs a été élevée dans une secte New Age et a un jour voyagé seule, à vélo, de l'État de Washington au canal de Panama. Elle vit à Seattle, où elle passe ses journées à réparer des machines et ses nuits à écrire de la science-fiction, de la fantasy ou des textes bizarres qui résistent à toute tentative de classification. Unity, salué par une presse élogieuse, est son premier roman.
Voilà un roman français de SF maîtrisé dans le domaine du space opera. Vous êtes sûrs de mettre des étoiles dans les yeux en l'offrant. Numerama
La planète Nüying, située à vingt-quatre années-lumière du Système solaire, possède de nombreux traits communs avec la Terre d'il y a trois milliards d'années. On y trouve de l'eau à l'état liquide. Son activité volcanique est importante. Ses fonds marins sont parcourus de failles et comportent quantités de sources hydrothermales. Elle possède une magnétosphère et une atmosphère dense, protectrice. Tout cela en fait une bonne candidate pour héberger la vie.
La sonde Mariner a transmis des enregistrements sonores de Nüying : des chants qui évoquent par analogie ceux des baleines.
Quand elle était enfant, Brume a entendu cet appel. Désormais adulte, spécialisée dans le domaine de la bioacoustique marine, elle s'apprête à participer à la plus grande aventure dans laquelle se soit jamais lancée l'Humanité : rejoindre Nüying au terme d'un voyage spatial de vingt-sept années.
Que va-t-elle découvrir là-bas ?
Une civilisation extraterrestre ou une remise en cause totale de ses certitudes ?
Avec Les Chants de Nüying, Émilie Querbalec signe un ambitieux roman de premier contact comme la science-fiction de langue française en a, de fait, proposé assez peu au cours de son histoire. Cette oeuvre ample, qui brasse tous les enjeux de demain, de l'écologie à la sauvegarde informatique de la conscience humaine, ne manque pas d'évoquer les utopies d'Ursula K. Le Guin et les vertigineuses visions spéculatives de Kim Stanley Robinson.
" Au final, que retenir de ce livre, sinon que pour moi c'est un coup de coeur ? Ce livre est un voyage. Un voyage vers une autre planète, vers une autre vie peut être, mais plus subtilement un voyage sur les traces des grandes questions existentielles de l'Homme. Mais un voyage mené avec douceur, dans une atmosphère particulière, avec un rythme très agréable et une histoire passionnante. " Vive la SFFF
" De ce point de vue, Les Chants de Nüying évoque la nouvelle Paradis perdu d'Ursula Le Guin. Émilie Querbalec imagine, en mêlant fiction et histoire réelle, le développement d'une culture et d'un culte dérivé du bouddhisme et les conséquences qu'un mysticisme dévoyé peut avoir sur ceux qui cède à son chant au fin fond de l'espace. " L'Epaule d'Orion
" Voici un roman étourdissant, dense qui, en plus d'être solide scientifiquement et de nous offrir un rêve d'ailleurs, évoque diverses thématiques telles que les dérives sectaires et ses conséquences. Une lecture riche à plus d'un titre." Page des libraires
Grâce à ce roman mordant, Marguerite Imbert est une révélation pour la science-fiction française. Numerama
Une folle odyssée sous des cieux aveuglants, sur des mers acides qui empruntent leurs couleurs à une délicieuse poignée de bonbons chimiques.
Tout commence par un naufrage. Ismaël, naturaliste de Rome, agonise sur un radeau de fortune quand il est repêché par le Player Killer, un sous-marin capable de naviguer dans les courants acides. Maintenant prisonnier des flibustiers de la mer chimique et de leur excentrique capitaine, Ismaël se demande comment réussir sa mission.
Sur la terre ferme, la solitude n'a pas réussi à la graffeuse Alba - omnisciente ou presque. Bien qu'elle ait tendance à confondre les dates et les noms, elle est choisie pour incarner la mémoire des survivants. Dans une Rome assiégée par les flots toxiques de la Méditerranée, la jeune femme va apprendre à ses dépens que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.
Et si, séparés par des milliers de kilomètres, ignorant tout l'un de l'autre, Ismaël et Alba cherchaient à percer la même énigme ?
Née en 1994 en Guadeloupe, aux Abymes, Marguerite Imbert a passé une grande partie de sa vie sur la route. Elle a vécu dans de nombreux endroits bizarres et, depuis plusieurs années, elle se consacre à l'écriture. Son premier roman, Qu'allons-nous faire de ces jours qui s'annoncent ? (Albin Michel, 2021) mettait en scène les affrontements idéologiques qui se sont cristallisés autour de la ZAD de Notre-Dame-Des-landes.
« Je n'avais jamais vu la nuit. Je n'avais jamais vu les étoiles. Je n'avais jamais vu le printemps, ni l'automne, ni l'hiver. Je suis né à la fin de l'Ère du freinage. La Terre venait tout juste d'arrêter de tourner. »
Lorsque les astrophysiciens découvrent que la conversion de l'hydrogène en hélium s'est accélérée à l'intérieur du Soleil, ils comprennent que notre étoile est sur le point de se transformer en une géante rouge qui absorbera de manière inéluctable la Terre. Pour contrer cette extinction programmée de l'humanité, les nations se regroupent pour mettre en branle un projet d'une ambition folle : élaborer des moteurs gigantesques afin de transformer la planète bleue en véritable vaisseau spatial et de l'emmener à la recherche d'une nouvelle étoile...
Dans cette novella écrite en 2000, Liu Cixin manifeste déjà tout le talent que l'on retrouvera à l'oeuvre dans la trilogie du « Problème à trois corps ». Disponible sur Netflix sous le titre « The Wandering Earth », l'adaptation cinématographique qui en fut tirée en 2019 se hissa au troisième rang du box-office mondial.
Né en 1963, Liu Cixin est une véritable légende de la science-fiction en Chine et dans le monde entier depuis la traduction du « Problème à trois corps » (2016). Il est aussi l'auteur de « La Forêt sombre » (2017), « La Mort immortelle » (2018), et « Boule de foudre » (2019).
« Avec Les Maîtres enlumineurs, Robert Jackson Bennett débute une nouvelle trilogie de fantasy épique passionnante, qui promet énormément pour la suite. Préparez-vous à d'anciens mystères, à une magie comme vous n'en avez jamais lue et à quelques coups de théâtre. » Brandon Sanderson
Toute l'économie de l'opulente cité de Tevanne repose sur une puissante magie : l'enluminure. A l'aide de sceaux complexes, les maîtres enlumineurs donnent aux objets des pouvoirs insoupçonnés et contournent les lois de la physique.
Sancia Grado est une jeune voleuse qui a le don de revivre le passé des objets et d'écouter chuchoter leurs enluminures. Engagée par une des grandes familles de la cité pour dérober une étrange clé dans un entrepôt sous très haute surveillance, elle ignore que cet artefact a le pouvoir de changer l'enluminure à jamais. Quiconque entrerait en sa possession pourrait mettre Tevanne à genoux. Poursuivie par un adversaire implacable, Sancia n'aura d'autre choix que de se trouver des alliés.
The man is addicted to morphine, and can think of nothing but death. Only morphine has made his life barely tolerable. He is in this fragile mental state because of the things that happened in the past; because of the things he was forced to encounter. During the First World War he ended up alone on an island - an island that was pure horror.
`Dagon' is a horror short story written by H. P. Lovecraft. It was first published in 1917.
22ème siècle.
Les bouleversements climatiques ont englouti une bonne partie des zones côtières. New York est tombé; les États-Unis ont suivi. Au large de pays plongés dans le chaos, ou en voie de désertification, de nombreuses cités flottantes ont vu le jour. Régies par des actionnaires, elles abritent des millions de réfugiés.
C'est sur Qaanaaq, l'une de ces immenses plateformes surpeuplées, qu'arrive un jour, par bateau, une étrange guerrière inuit. Elle est accompagnée d'un ours polaire et suivie, en mer, par une orque. Qui est-elle ? Est-elle venue ici pour se venger ? Sauver un être qui lui serait cher ?
Sam J. Miller est une étoile montante de la littérature américaine. Son premier roman The art of starving, publié en jeunesse, a impressionné une presse unanime. Sa Cité de l'orque rappelle par son ambition et la puissance de ses visions futures le Blade Runner de Ridley Scott.
Il y a quelques années, les laboratoires de Renault-PSA dévoilaient la BlackJag, une voiture révolutionnaire, entièrement organique et vivante, résultat d'années de recherches croisant plusieurs disciplines scientifiques. Aujourd'hui, le professeur Fransen, l'ingénieur généticien à la tête du projet, voit revenir l'un des tout premiers modèles, le prototype, envoyé par la police pour interrogation. Pendant dix ans, c'est ce modèle qui a servi aux démonstrations devant public partout dans le monde, avant d'être mis en vente. Or son propriétaire, Antoine Donnat, vient de disparaître, et la BlackJag est la dernière à l'avoir vu. Sous la supervision de l'huissier Klein, Fransen va interroger la mémoire synthétique de la voiture pour essayer de reconstituer les événements des derniers mois. C'est la BlackJag qui parle, témoin direct du quotidien de la famille Donnat, c'est elle qui au fil des enregistrements raconte son histoire.
Un space opera coup-de-poing situé dans un futur lointain, celui du Système Mercantile, où le racisme, la guerre, l'esclavagisme et la corruption n'ont pas pris fin, bien au contraire.
Quand elle avait huit ans, Andrea Cort a été témoin d'un génocide. Pire, après avoir vu ses parents massacrés, elle a rendu coup pour coup. En punition de ses crimes, elle est devenue la propriété perpétuelle du Corps diplomatique. Où, les années passant, elle a embrassé la carrière d'avocate, puis d'enquêtrice pour le bureau du procureur.
Envoyée dans un habitat artificiel aussi inhospitalier qu'isolé, où deux meurtres viennent d'être commis, la jeune femme doit résoudre l'affaire sans créer d'incident diplomatique avec les intelligences artificielles propriétaires des lieux. Pour ses supérieurs, peu importe quel coupable sera désigné.
Mais les leçons qu'Andrea a apprises enfant ont forgé l'adulte qu'elle est devenue : une femme pour le moins inflexible, qui ne vit que pour une chose, « combattre les monstres ».
Sept cents ans après la victoire d'Hitler, le Saint Empire germanique a soumis la moitié du monde à l'idéologie nazie. La nouvelle société, empreinte de mythologie et d'ignorance, repose sur une stricte hiérarchie : les chevaliers et les nazis en occupent le sommet, tandis que les étrangers servent de main d'oeuvre servile et les femmes, uniquement des tinées à la perpétuation de la race, sont réduites à l'état animal. Lorsqu'Alfred, mécanicien anglais en pèlerinage en Allemagne, est impliqué dans une rixe, il est conduit devant le chevalier von Hess, gouverneur du comté. Séduit par sa personnalité, von Hess ne tarde pas à lui révéler un secret qui le bouleverse. Mais la connaissance a un prix : celui du sang.Inconnue du public français, Katharine Burdekin (1896-1963) est l'une des rares écrivains britanniques à dénoncer, aux travers de romans d'anticipation, l'idéologie phallocrate de l'Angleterre des années 1930. Swastika Night, dont c'est ici la première traduction en français, fut publié en 1937 sous le pseudonyme de Murray Constantine. Peu après Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley et bien avant le célèbre 1984 de George Orwell, cette dystopie sur l'anéantissement de l'individu, aux accents féministes, demeure étrangement prémonitoire.
Depuis sa naissance, l'enfant est enfermé dans une minuscule cellule, au 804 du 5969e étage de l'Édifice.
Autour de lui, que du béton, sans ouverture sur l'extérieur. Et deux présences : le père qui s'abrutit de plus en plus et la mère qui redoute l'expulsion. Immobile dans son dortoir, l'enfant est bouleversé par une transformation qui lui révélera un horizon inattendu.
Dans une prose à la poésie implacable, Karoline Georges interroge le devenir de l'humain à travers une expérience littéraire inédite, à la frontière du récit d'anticipation et du roman d'apprentissage futuriste. Personne n'émerge indemne de Sous béton.
Un matin du Temps, Rob Lejeran se réveille dans un temple du Cheval-Soleil, sur Terrego, seul et sans mémoire. Il est aussitôt traqué par les forces de Sar qui ont envahi le paisible Serellen. Alors, commence la longue marche pour rejoindre la grande prêtresse Syris et conquérir le pouvoir suprême. Mais quel est cet univers ?
Prix littéraire du Gouverneur général 2018
L'une s'immobilise devant les fenêtres de sa maison en banlieue avec le poids de la mort au creux du ventre; l'autre cherche à traverser l'écran pour se transformer en image grâce à son avatar numérique, en quête d'absolu.
L'une a donné naissance à l'autre, qui tente maintenant de renaître à travers un corps virtuel, loin de la morosité du nid familial.
Récit d'une lumineuse lucidité propre à ouvrir les consciences et à faire vibrer les âmes, De synthèse met en lumière l'aboutissement d'une relation filiale du point de vue d'une femme-image renouant avec sa famille au moment où sa mère entre en phase terminale, au terme d'une longue période de dégénérescence. C'est une histoire de corps, de disparition, de reflets, de composition et de décomposition. C'est l'histoire d'une image à parfaire, par-delà le désastre de la chair.
« Sombre, implacable et inventif... totalement visionnaire. » Stewart O'Nan
John Dominic Blaxton, éditeur de poésie prometteur, a perdu sa femme enceinte dans l'attentat nucléaire qui a rasé la ville de Pittsburgh. Reconverti en enquêteur pour les assurances, il parcourt inlassablement l'Archive, cette recréation virtuelle de la cité via tous les documents, enregistrements publics et privés qui n'ont pas été corrompus par l'explosion. Un jour, il découvre le corps d'une disparue, Hannah Massey, à moitié enfoui dans la boue d'un parc public. Dans l'Archive, l'enregistrement de ce cadavre est la preuve que la jeune femme a été assassinée. Dans la réalité, il n'existe plus aucune preuve matérielle de ce crime. Sans doute pour trouver la force de continuer à vivre, John va alors se lancer dans une enquête dangereuse. Car rien ne dit que l'assassin de la jeune femme a péri dans l'attentat.Tom Sweterlitsch est l'auteur de deux romans, Demain et le jour d'après et Terminus. Les droits d'adaptation audiovisuelle du premier ont été acquis par Sony pour Matt Ross (Captain fantastic) ; ceux de Terminus par la Fox pour Neill Blomkamp (Disctrict 9).
Au XXe siècle, un soulèvement géologique d'une ampleur monumentale créé un passage terrestre entre l'Angleterre et la France. Les épaves sorties droit des abysses recouvrent ce nouveau continent, et parmi les carcasses encore humides règnent de lugubres oiseaux de proie, des pilleurs sans foi ni loi qui n'hésitent pas à faire les poches des cadavres.
Mais ce formidable évènement est pour Simon Dubosc une opportunité sans pareil. Lord Bakefield, un homme hautain et de famille noble, acceptera de donner la main de sa fille, Isabelle, à ce roturier de Simon à une seule condition: Simon doit devenir, en moins de vingt jours, l'égal de Guillaume le Conquérant.
Ecrit de la plume du père d'Arsène Lupin, Maurice Leblanc, le roman de science-fiction «Le Formidable Événement» nous précipite dans un univers qui aurait pu inspirer Mad Max, où les passions les plus nobles se confrontent aux plus sinistres desseins, et où le formidable ne passera pas inaperçu.
Maurice Leblanc (1864-1941) est l'auteur de nombreux romans policiers, mais il est surtout le père du fameux Arsène Lupin. Né d'une famille de négociant, il fuit en Ecosse durant la guerre franco-allemande, puis revient étudier à Rouen. Déjà, il fréquente Gustave Flaubert et Guy de Maupassant. Il refuse de faire le travail imposé par son père dans une fabrique de cadres, et s'oriente vers le métier d'écrivain. Avec ses romans-feuilletons («Une femme», en 1893) il attise la curiosité de quelques auteurs célèbres, dont Alphonse Daudet. Mais c'est lorsqu'il publie en 1905 «L'Arrestation d'Arsène Lupin», sur le modèle de Sherlock Holmes, qu'il connaît un succès retentissant. Il continue sur sa lancée avec «Arsène Lupin contre Herlock Sholmès» qui provoque la colère de Conan Doyle. Il renforce son personnage Arsène Lupin au fil de sa carrière, et aujourd'hui encore, on ne cesse d'apprécier ce gentleman-cambrioleur en livre, en film ou en série.
En ce début de XXIe siècle, être courtier en idées de technologies de pointe n'est pas sans risque. L'idéaliste Manfred Macx en sait quelque chose : depuis qu'il milite pour l'open-source et pour les droits civiques de tout humain numérisé ou des non-humains, il est harcelé par un agent du fisc - son ex-petite amie - et par la Mafiya. Des années plus tard, sa fille Amber et quelques amis font route, à bord d'un micro-vaisseau, vers une naine brune, lieu d'un signal extraterrestre. Premier contact ou piège alien ?
Dans un Système solaire méconnaissable, Sirhan, le fils qu'Amber n'a jamais connu, convoque le clan Macx sur Saturne alors que le débat politique entre les humains et les posthumains fait rage. L'humanité est-elle en danger ? Une troisième voie est-elle possible ? Entre ressentiments et non-dits, il est temps que chacun s'explique. Et si Aineko, le cyber-chat des Macx, tirait les ficelles ? Sur fond d'économie et démocratie 2.0, Accelerando est un roman sur l'avenir de notre civilisation et la difficulté des relations familiales face à l'accélération technologique. Se situant entre Gibson et Egan, Charles Stross interroge le posthumanisme avec intelligence et humour.
Prix Locus du meilleur roman de science-fiction 2006.
En 2098, un agent suédois travaillant pour l'Institut des sciences comportementales de la Parakaar est dépêché au Québec pour faire l'évaluation de la premika du très puissant Théodore Désilets, dont la fortune personnelle est évaluée à trente-six milliards de nouvelles roupies. En quelques déplacements ultrarapides, grâce à un réseau de transport planétaire performant, l'agent arrive à destination et rencontre Angèle, un modèle d'androïde doté d'une intelligence artificielle dont on craint qu'elle soit devenue « humaine ».
Le protagoniste du roman est chargé d'évaluer les premikas produites par la compagnie Parakaar pour déterminer leur degré d'humanité. Il s'appuie pour ce faire sur une série de tests destinés à détecter et à protéger ces entités devenues trop intelligentes pour leur propre bien. Il doit, de façon non équivoque, évaluer qui est humain et qui ne l'est pas. Ce qu'il découvre, et ce qu'il met à nu, relève d'une réflexion fondamentale sur la nature profonde de l'existence.
« Belles Lettres Ad Astra », « La nuit des livres », « Premières lettres » et « De l'avant », quatre nouvelles de science-fiction par quatre maîtres du genre : Norman Spinrad, Valérie Mangin, Raphaël Granier de Cassagnac et Pierre Bordage. Chacune esquisse un futur possible de ce que seront les Belles Lettres en MMCXIX. Au début de la Première Guerre mondiale, un érudit se désolait de ne pouvoir emporter dans son paquetage une édition critique française d'Homère. La légende veut qu'ainsi fût conçu le projet d'une maison consacrée à l'édition savante des textes anciens, la société Les Belles Lettres, fondée en 1919. Un siècle plus tard, ce recueil de nouvelles est là pour assurer aux amoureux de la culture que la maison à la chouette continuera à faire rayonner l'humanisme.