Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Est-on malade du chômage ? L'idée de santé est-elle la même en période de plein-emploi, ou en période de crise économique ?
C'est à ces questions, que trois chercheurs ont tenté de répondre, à partir d'une enquête menée sur cinq ans dans la ville de Fougères, considérée à l'époque comme la « capitale du chômage ».
La réponse qu'apportent les observations faites - au cabinet du médecin et en milieu hospitalier - apparaît tout d'abord nuancée : certaines pathologies ont vu leur importance s'accroître, tandis qu'elle diminuait pour d'autres.
N'est-il pas surprenant de constater que si le chômage entraîne certaines détériorations de l'état de santé, il peut aussi faire apparaître des améliorations relatives pour certaines maladies ?
À ce paradoxe apparent, une réponse est proposée : le chômage joue aussi le rôle de révélateur d'une pathologie du travail jusque-là occultée, parce que non invalidante.
Ainsi s'élabore, dans cet ouvrage, à partir de données statistiques précises, une réflexion nouvelle et plus générale sur les relations entre travail, chômage et santé.
Hier : Caillaux. Aujourd'hui : Giscard d'Estaing, Rocard et d'autres inspecteurs des Finances au premier plan de la politique. Comment quelques poignées de fonctionnaires proches des ministres, chargés de faire « la police générale » d'une administration qui était, au XIXe siècle, en transition entre la fonction publique d'Ancien régime réglée par la vénalité et la protection, et celle d'un État Moderne, stable et réglementée, sont-ils, entre 1850 et 1914, devenus le symbole même d'une « Élite » organisée et efficace ? Au point d'être demandés par les grandes sociétés privées en quête de dirigeants, par les politiciens parlementaires en mal d'experts, par des ministères « techniques » dépensiers mais sous-équipés. Dans cette spectaculaire évolution, nul « complot » de groupe cimenté à l'image d'une secte ou d'une confrérie mais une grande influence des études (l'inspection fut le premier Corps civil à recruter par concours), et, plus largement, la dynamique des besoins d'un pays sous-équipé en personnel qualifié de haut niveau. Face aux incessantes luttes civiles et politiques, le service public put paraître comme un modèle d'Ordre, de Régularité, de Pérennité
De la retransmission en direct le 2 juin 1953 des images télévisées du couronnement de la Reine Elisabeth d'Angleterre à celle du rendez-vous spatial Apollo-Soyouz le 15 juillet 1975 sous les yeux de millions de téléspectateurs dans le monde entier, quel chemin parcouru dans la voie de la télévision internationale ! On sait que, dans le monde actuel, l'interdépendance des différents organismes de télévision est devenue un fait acquis. Il existe, en effet, une coopération internationale organisée qui a pris les formes les plus diverses et dont les résultats les plus concrets, dans le domaine des échanges de programmes de télévision, sont connus sous le nom d'Eurovision ou d'Intervision. Basées sur les ondes hertziennes, les structures mises en place sont traditionnelles, c'est-à-dire qu'elles reposent sur des souverainetés nationales. Avec le développement des nouvelles techniques, l'interdépendance entre les divers organismes de télévision est devenue encore plus étroite. Il est résulté de nouveaux problèmes et l'institution de nouveaux modes de coopération. Aujourd'hui tout l'avenir des communications internationales subit l'influence décisive de ce qui est en fait une révolution technologique. L'apparition de ce phénomène, les incidences qu'il ne manquera pas d'avoir à l'avenir sur nos sociétés contemporaines, constituent les thèmes centraux du présent ouvrage.
La région parisienne est en crise. La vie quotidienne de ses habitants devient de plus en plus difficile. Les conditions de transport se dégradent, les friches industrielles se multiplient, le prix des logements ne cesse d'augmenter. Un véritable scénario catastrophe est train de se mettre en place pour cette région. Pouvons-nous l'éviter ? C'est pour tenter de répondre à cette question que les fédérations du Parti Socialiste d'Ile-de-France ont organisé un colloque sur ce thème les 9 et 10 février 1990. Réunissant des universitaires, des experts et des responsables politiques, ce colloque a donné lieu à un riche échange d'idées. On trouvera dans cet ouvrage, les contributions des différents intervenants. Sana fatalisme, ni solution miracle, la réflexion ouverte dans ce livre donnera pistes pour un aménagement harmonieux de la région.
Refusant de tenir un discours polémique, l'auteur s'emploie en se référant aux décisions de justice récentes à relever et à dénoncer les pratiques répréhensibles et frauduleuses visant à influencer les électeurs, à déformer ou à dénaturer la manifestation de leur volonté. Isolée à l'origine, la fraude électorale a des communes d'élection et s'étend aujourd'hui à l'ensemble du territoire national. Ce mal est tel qu'il exige une mobilisation générale. Des citoyens mieux informés de leurs droits, des représentants des candidats plus vigilants, une justice plus sévère et l'adoption d'une « loi anti-fraudeurs », comportant en particulier des mesures spécifiques pour les « circonscriptions à risques majeurs » de fraude, contribueraient à vaincre ce fléau.
Égratigner un adversaire, faire rire à ses dépens, dénoncer férocement par une cinglante répartie une faiblesse que l'on croyait cachée, telles sont les quelques utilisations de « L'Humour dans la Politique ». Pour celui qui sait en user ! Car l'Humour est une arme de combat, dans la vie quotidienne, comme dans l'arène politique. De Machiavel à nos jours, situations, anecdotes et réflexions montrent que la politique peut être objet d'humour piquant, grinçant, féroce. Les traits sont souvent volontaires, des situations peuvent être drôles à l'insu de ceux qui en forment le sujet... Ouvrons plutôt le livre...
L'État d'Israël bénéficie, depuis sa création, d'un apport massif de capitaux étrangers, provenant notamment des communautés juives de la Diaspora et du gouvernement des États-Unis. Or, si jusqu'à une date récente la Diaspora représentait le principal fournisseur de capitaux d'Israël, l'aide financière du gouvernement nord-américain a, aujourd'hui, largement relayé l'apport traditionnel du Judaïsme mondial devenu moins généreux. Au travers des mécanismes de mobilisation du capital juif de la Diaspora, Jacques Bendelac tente de mettre à jour les transformations profondes de la structure des fonds reçus par Israël, ainsi que de la nature des contributions financières de la Diaspora qui sont passées d'une apparente philanthropie initiale à un souci de rentabilité du capital. Le Judaïsme mondial a pris ainsi le risque de laisser la survie d'Israël dépendre davantage de l'aide étatique nord-américaine que de l'assistance volontaire privée des organisations sionistes internationales.
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S'interrogeant sur les notions d'espace et de vignoble, Franck Auriac a conduit une recherche sur le vignoble languedocien qu'il conçoit comme sous-système économique, et surtout comme un système spatialisé. Il avance l'hypothèse d'un vignoble-système, et traite ici de tous les paramètres à prendre en compte : géographie, économie, système politique, agriculture, mode de production, etc. pour expliciter la relation entre espace et vignoble.
L'aménagement du territoire de ces États socialistes est son second champ d'investigation. Il s'agit là d'un sujet qui, jusqu'alors, n'avait été que fort peu abordé. D'une part la planification, dans ces régimes, n'a tenu compte que tardivement du concret géographique, de la « régionalisation », car seuls importaient, pendant longtemps, aux yeux des dirigeants, les résultats globaux de la production nationale. D'autre part, un certain secret, à tout le moins un certain flou restent souvent de mise, chez les gouvernants, enclins à considérer que la répartition spatiale des hommes et des activités économiques a des relations étroites avec les préoccupations de stratégie militaire de l'État. Bien que toutes inspirées par la doctrine marxiste-léniniste, les politiques d'aménagement du territoire de ces pays d'Europe de l'Est diffèrent beaucoup plus profondément les unes des autres qu'on peut le supposer de prime abord. Au-delà d'institutions et de procédures forgées dans un moule commun, les situations rencontrées sont très diverses : farouche pureté doctrinale albanaise, efficacité est-allemande dans le souci de coordonner l'administratif et l'économique, vicissitudes de la politique polonaise, difficultés rencontrées par la tentative roumaine de « saupoudrage » industriel, perfectionnisme yougoslave en proie à des contradictions nées du « fait fédéral », efforts de la Tchécoslovaquie pour le « rattrapage » économique de la Slovaquie, moins développée autrefois que la Bohême Moravie, équilibre régional relativement satisfaisant obtenu par la Bulgarie, problèmes auxquels se heurte l'URSS, en raison d'une centralisation trop poussée, de la grande complexité politique et administrative de l'État fédéral... et de l'immensité de son territoire, bonne volonté hongroise de laisser quelque initiative aux collectivités locales et aux entreprises dans la gestion de l'espace, autant d'originalités de chacune des démocraties populaires européennes. En ce domaine, comme en d'autres, les pays socialistes d'Europe de l'Est sont loin de constituer le bloc monolithique que l'adhésion à une même idéologie et, pour la plupart d'entre eux, l'allégeance aux dirigeants du Kremlin, laisseraient supposer.
La France était deux fois plus peuplée que le Maghreb en 1954. Dans 25 ans, si les évolutions se prolongent, la population vieillie d'une France « ridée », sera deux fois moins importante que la population jeune du Maghreb.
Les déséquilibres démographiques, qui apparaissent dans le monde comme à l'intérieur des pays, suscitent de multiples interrogations :
- y aura-t-il une montée des pays jeunes ?
- des pays vieillis peuvent-ils assurer leur indépendance ?
- les évolutions de populations ont-elles des influences sur la nature des conflits ?
- les pays socialistes, fils de Karl Marx, qui a toujours condamné Malthus, réagissent-ils aux déséquilibres démographiques ?
- le déclin démographique voue-t-il au déclin culturel ?
- quels problèmes économiques pose la proportion croissante des personnes âgées dans les pays du Nord ?
- existe-t-il une méthode, permettant d'assurer le financement de la protection sociale quand la proportion de jeunes diminue ?
Ce livre, sous la direction de Gérard-François Dumont, est le premier à prendre la mesure exacte des aspects multiformes des déséquilibres démographiques. Il apporte un regard totalement neuf sur des évolutions essentielles trop souvent passées sous silence.
Les citoyens éclairés, comme les étudiants, y trouveront, écrite dans un langage clair, une contribution essentielle à la connaissance de notre temps, éclairée par l'Histoire, et à la réflexion sur l'avenir.
Depuis près de quarante ans la culture politique française est envahie par un cliché idéologique sur la démocratie qui altère Littéralement la vie politique intérieure et qui fausse même la vision des rapports internationaux. Le clivage manichéen « capitalisme/socialisme » est devenu la référence obligée du débat politique cristallisant ainsi les oppositions idéologiques et paralysant la dynamique du changement social. Les manuels scolaires et universitaires contribuent à perpétuer cette vision dualiste du monde en présentant la coupure entre l'Est et l'Ouest sur le plan international et l'opposition interne gauche socialiste contre droite capitaliste comme la clef fondamentale de l'histoire du monde contemporain. Ainsi la place décisive de la démocratie pluraliste comme facteur et comme critère de la liberté politique dans cette évolution est occultée sinon niée. Cependant si le socialisme n'est réalisé dans aucun des États qui prétendent incarner le marxisme-léninisme et si, par ailleurs, les systèmes occidentaux ne peuvent pas se réduire à la structure capitaliste de leur économie, il faut bien convenir que l'image du monde partagé entre socialisme et capitalisme ne correspond pas à la réalité des faits. Tous les articles rassemblés ici ont en commun le souci de refuser ce manichéisme fataliste en s'efforçant d'analyser les structures et les conditions véritables du pluralisme démocratique là où il existe concrètement. La démocratie pluraliste apparaît pour ce qu'elle est, non pas un idéal mythique sans cesse rejeté dans un avenir imaginaire mais une méthode réaliste et une pratique effective radicalement irréductible à l'opposition « essentialiste » du capitalisme et du socialisme.
« Ni cet excès d'honneur, ni cette indignité » : entre deux mythologies extrêmes et l'une et l'autre déformantes, où se situe le vrai Vietnam ? Claude Palazzoli vient de passer deux ans, en qualité de Conseiller Culturel et de Coopération Scientifique et Technique, à l'Ambassade de France à Hanoï : c'est le bilan de cette aventure qu'il livre ici. Observateur attentif des réalités d'un pays qui demeure au coeur de l'actualité mondiale il s'efforce d'en restituer, à travers son expérience propre et le décryptage des souvenirs, le visage. Le décor et les paysages sont plantés d'abord ; la vie quotidienne à Hanoï longuement évoquée ; le lecteur est entraîné dans des randonnées. Les gens surgissent, au-delà : la jeunesse, inquiète, impatiente. Puis les problèmes : les contrastes et les blocages ; la grande détresse du Sud et le choc de deux sociétés rassemblées, mais non encore réconciliées ; les tensions et les conflits où l'Indochine continue d'être engluée ; les voies et les moyens de la coopération, difficile, qui s'impose avec le Vietnam à reconstruire. Le regard aigu du promeneur se double de celui, plus froid, de l'analyste. Deux langages se poursuivent, où le poète et le politologue alternent. À leur écoute, au fil des pages, une nouvelle lecture du phénomène vietnamien se profile, équilibrée et nuancée, irremplaçable.
Le développement du mal développement du Tiers-Monde, déboîté de son milieu naturel, n'est pas dû uniquement aux rapports inégaux que ces aires génomiques entretiennent avec les pays développés. Il est de plus en plus aggravé par l'introduction d'une certaine forme de modernisme imité (partiellement) sur l'Occident industrialisé et la dévalorisation accentuée des rapports traditionnels voulues et soutenues par des élites d'État quasi totalement acquise aux modèles européo-américains fantasmés et non assimilés. L'ouvrage relate les tentatives de modernisation ou d'occidentalisation des sociétés non-occidentales, de la Russie de Pierre le Grand à la République Islamique de l'Ayatollah Khomeiny en passant par le Japon de l'ère du Meiji. L'auteur essaie de démontrer les effets pervers d'un mimétisme béat érigé en loi de développement économique et social des sociétés du Tiers-Monde. Il expose le bouleversement des structures traditionnelles qu'a entraînées l'introduction superficielle des modèles culturels, institutionnels, de consommation, de production et d'accumulation de type occidental. Dans sa lutte contre le sous-développement, son désir de « rattraper » les pays industrialisés et/ou de s'adapter aux valeurs de ceux-ci, la périphérie perd chaque jour de son identité, de son indépendance et enregistre des échecs sans appel. Plus le Tiers-Monde singe l'Occident, plus il s'appauvrit, s'endette, se surarme et s'affame. Il reste hypnotisé devant ce miroir aux alouettes et s'obstine à changer d'attitude vis-à-vis de ces modèles d'occidentalisation, la plus grande mythification du XXe siècle.
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« Tiers monde musulman, tiers du monde ? ». Un livre qui étonnera, hors du cercle étroit des « spécialistes ». Son auteur donne, en effet, du monde musulman une image inhabituelle parce que plus précise et plus complète que celle, confuse et partielle, perçue dans les pays occidentaux en ces temps d'intégrisme bruyant. Cet ouvrage révèle un monde islamique - dont le poids démographique ne cesse de croître - poursuivant sans bruit son extension à la surface du globe grâce à l'argent du pétrole et aux techniques d'information les plus modernes. Ce monde résiste aux pressions de la civilisation occidentale, le vrai péril auquel il est confronté, sans aller jusqu'au refus total et violent de l'extrémisme « islamiste ». C'est un monde de richesses naturelles, vastes mais mal réparties entre une quarantaine d'États musulmans qui, à l'instar de l'Europe de l'Ouest, tentent de se regrouper dans une organisation politique et de faire fonctionner une coopération économique intermusulmane : une grande entreprise menée par des institutions peu connues en France où l'on est davantage informé de l'action souvent plus politique que culturelle de mouvements « intégristes » minoritaires et du terrorisme moyen-oriental. Un livre clair et accessible à tous, venant à point éclairer un public qui s'interroge beaucoup actuellement sur l'islam et le monde musulman.
Au seuil d'une nouvelle Décennie du Développement, où en est le Tiers-Monde ? Les années soixante-dix sont venues secouer bien des certitudes et aujourd'hui un sentiment d'échec et d'inquiétude prévaut bien souvent. Situation apparemment paradoxale puisque dans le domaine économique et social les progrès accomplis depuis la Deuxième Guerre Mondiale ont été exceptionnels à de nombreux égards. Analysant les résultats de trois décennies de développement, l'auteur argue que des succès incontestables ne peuvent masquer des échecs flagrants. Dans un monde où, chaque année encore, plus de trente millions d'enfants meurent de faim, une réorientation des stratégies de développement paraît s'imposer. Par ailleurs, il paraît hors de doute que, pour le Tiers-Monde, les problèmes que trente ans de croissance ont créé ou n'ont pas pu résoudre vont prendre une acuité accrue en cette fin de siècle : les crises énergétiques bien sûr, mais aussi l'explosion démographique, la malnutrition, la destruction de l'environnement, la déchéance des plus pauvres. Les échecs passés et les défis à venir appellent une redéfinition des priorités du développement. La tâche est urgente : il y va de la survie du Tiers-Monde.
Etude des fondements de la théorie classique de la police administrative, en crise à l'heure actuelle.
Un nouveau « pouvoir local » apparaît le 2 mars 1982 en rapport avec un mouvement associatif multiforme et omniprésent. Loin de toute recherche théorique, des illustrations jurisprudentielles doivent faire prendre conscience des risques d'un recours par trop « déviant » au droit positif.
Cet ouvrage a pour objectif de sensibiliser les élus locaux et les dirigeants d'associations aux dangers de relations allant jusqu'à la substitution d'un partenaire à l'autre : des contrôles s'imposent, d'autant plus exigeants qu'exercés à présent par des magistrats, notamment sur le plan financier ; des conflits sont inéluctables, de nature par principe administrative, par exception commerciale ou pénale.
Savoir jusqu'où ne pas aller trop loin : ce guide de jurisprudence aura atteint son but s'il aide chacun à ne pas franchir les limites de l'acceptable.
Maître de Conférences à la Faculté de Droit de Rouen, Gilbert GUILLAUME assure depuis plus de vingt ans, au CUREM, la formation et le perfectionnement des personnels des collectivités territoriales.
Comment effectuer des recherches documentaires dans les bibliothèques, les centres de documentation et les archives ?
La complexité des départements et rubriques de la Bibliothèque nationale, la diversité des archives - nationales, départementales - peuvent désorienter qui ne dispose pas d'une solide expérience. Le présent ouvrage est comme le fil d'Ariane, qui aide à pénétrer - ou à investir - toujours plus complètement ce monde de la culture.
En rassemblant, dans ce livre, des renseignements qui se trouvent généralement disséminés, en fournissant les listes et adresses des diverses bibliothèques (municipales, centrales de prêt, universitaires), et celles des services d'archives (départementales et municipales), en présentant les bibliothèques spécialisées par thème d'étude et les organismes, en fonction de leur appartenance administrative, ce guide constitue un outil précieux, dont peuvent utilement tirer profit étudiants, professeurs ou chercheurs, documentalistes, bibliothécaires ou archivistes, hommes de lettres ou hommes de loi, administrateurs, instituteurs ou secrétaires de mairie et, de façon plus générale, tout homme cultivé.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Rendu célèbre par un amendement fameux donnant un commencement d'existence à la participation qu'il défendait avec l'appui du général de Gaulle, Louis Vallon fut aussi l'auteur de plusieurs essais et de très nombreux articles et discours parlementaires manifestant une lucidité et une pénétration rares, ainsi que l'on peut en juger aujourd'hui avec le recul du temps. Ces écrits couvrent une période d'une cinquantaine d'années d'histoire et constituent un ensemble cohérent témoignant de la fidélité de Louis Vallon à ses idéaux de jeunesse, mais aussi de sa faculté d'adaptation aux évolutions profondes qu'ont connues ces décennies tourmentées. Le choix de textes présenté ici fait en effet apparaître le parcours semé d'embûches menant du socialisme traditionnel vers la participation, de Jaurès à de Gaulle, d'un ingénieur qui était aussi un militant politique et qui, cependant, ne sacrifia jamais la raison à la passion. Rebelle aux étiquettes, soucieux de parvenir à une synthèse conservant l'essentiel tout en convenant aux temps nouveaux, Louis Vallon demeura toute sa vie, en dépit de la « force des choses », un homme libre.
Rendu célèbre par un amendement fameux donnant un commencement d'existence à la participation qu'il défendait avec l'appui du général de Gaulle, Louis Vallon fut aussi l'auteur de plusieurs essais et de très nombreux articles et discours parlementaires manifestant une lucidité et une pénétration rares, ainsi que l'on peut en juger aujourd'hui avec le recul du temps. Ces écrits couvrent une période d'une cinquantaine d'années d'histoire et constituent un ensemble cohérent témoignant de la fidélité de Louis Vallon à ses idéaux de jeunesse, mais aussi de sa faculté d'adaptation aux évolutions profondes qu'ont connues ces décennies tourmentées. Le choix de textes présenté ici fait en effet apparaître le parcours semé d'embûches menant du socialisme traditionnel vers la participation, de Jaurès à de Gaulle, d'un ingénieur qui était aussi un militant politique et qui, cependant, ne sacrifia jamais la raison à la passion. Rebelle aux étiquettes, soucieux de parvenir à une synthèse conservant l'essentiel tout en convenant aux temps nouveaux, Louis Vallon demeura toute sa vie, en dépit de la « force des choses », un homme libre.