L'anxiété est un mécanisme de protection et de survie qui permet de s'adapter face au danger. Même si elle revêt différentes formes, elle a toujours la peur en trame de fond, et cette peur peut devenir problématique et nuire grandement à la qualité de vie de la personne qui en souffre. Voici un guide concret, basé sur des approches reconnues, pour aider parents, enfants, adolescents et professionnels de la santé et de l'éducation à y faire face.
-Caractéristiques, origines et manifestations de l'anxiété.
-Outils de prévention et d'intervention à intégrer au quotidien, pour apaiser le corps, la tête et les sentiments, et pour modifier le comportement.
-Méthode pour choisir les bons outils et les mettre en application.
Les parents peuvent se servir de ce livre seuls, avec leur jeune ou en collaboration avec un intervenant, alors que certains adolescents préféreront l'utiliser de leur côté.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
L'amour et la solitude vont ensemble, toujours : ce ne sont pas deux contraires, mais comme deux reflets d'une même lumière, qui est vivre. La philosophie, sans cette lumière-là, ne vaudrait pas une heure de peine.
Historiquement Frantz Anton Mesmer (1734-1815) est considéré comme le fondateur du magnétisme animal, ancêtre de la technique hypnotique. Comme les planètes agissent les unes sur les autres, la lune et le soleil sur l'atmosphère et les mers, il concluait que ces grands corps agissent aussi sur le système nerveux, moyennant un fluide très subtil qui pénètre tout. Ce fluide ressemblerait par ses propriétés à l'aimant. En conséquence il l'appellera Magnétisme animal. Mais Vienne n'était pas prête à accepter ces idées troublantes... Il publiera son premier livre à Paris en 1779.
Bien que loué par Jankelevitch et Sartre, "l'être et le code" se vit opposer dès sa parution en 1973 un mutisme hargneux de la nouvelle intelligentsia soixante-huitarde. Aujourd'hui réédité, "l'être et le code" raconte une histoire de France inédite qui fait apparaître les refondations politiques méconnues et leurs enjeux spirituels ignorés. Rechercher le sens de l'histoire, passer de l'univers du vieux monde à celui de la praxis.
Est-il possible de mettre fin à l'opposition entre recherche et création? Ce livre cherche à approfondir les potentialités de la recherche-création lorsqu'elle est menée par des personnes issues de groupes minorisés ou qui s'intéressent à différents types de marginalités. Les textes abordent la culture du viol, la santé mentale, les douleurs chroniques, les enjeux de classe, de racialisation, de sexualité et de blanchité, dans des formes plurielles et propres à la recherche-création (écriture de soi, histoire orale, poésie, essai littéraire, manifeste, etc.). D'entrée de jeu, Nicholas Dawson et Marie-Claude Garneau discutent de leurs choix et de leur pouvoir éditorial dans l'introduction rédigée sous la forme d'une pièce de théâtre - avec un prologue, quatre scènes et un épilogue - qui se déroule dans le huis clos d'une cuisine pendant la pandémie. L'amitié est posée comme une question transversale, qui « traverse tout », qui permet de décloisonner les expériences de minorisation et de marginalisation.
MCG - On veut entendre parler les gens, on veut les entendre se nommer.
ND - Pis nous on pense que la recherche-création, c'est l'endroit pour les nommer, ces choses-là. Cette action émancipatrice-là. D'être les propriétaires de nos histoires, de nos récits. Ça c'est un geste féministe, reprendre l'agentivité de notre histoire. (Temps.) Donc, le savoir des marges, c'est peut-être ça...
MCG - C'est de la structurer comme tu veux, ton histoire... (Extrait)
Plein d'espoir et de poésie, un livre joyeusement pragmatique.
Père de la « négritude », concept qu'il a créé dans les années 1930 avec Senghor, Aimé Césaire est l'une des figures majeures des lettres francophones. Recueils de poésie, pièces de théâtre, essais innombrables, son oeuvre demeure toujours d'une grande actualité.
Dans ces entretiens, Césaire évoque sa jeunesse, son arrivée à Paris, son entrée à l'École normale supérieure, sa rencontre avec Senghor, son engagement politique. À partir de 1945, date de son élection à la mairie de Fort-de-France puis à la députation, il mène une double carrière : homme politique et écrivain. Les questions du colonialisme, de la place des Antillais dans leur propre pays, de la culture africaine sont abordées avec humour et détachement ; c'est la voix d'un homme immense qu'il nous est donné d'entendre, dans sa force et sa modestie.
Le renne a joué, et joue encore, le rôle principal de l'histoire des régions arctiques. Autour de lui, au cours des âges, des civilisations où des peuples se sont groupés, qui par leur isolement, sont restés longtemps inconnus. Les hommes du renne, dans la solitude glacée de la toundra, ont fait figure de «primitifs attardés». Certains portent en réalité les derniers fruits de civilisations qui ont formé la nôtre ; d'autres, avant-garde des envahisseurs finnois ou mongols, attestent l'extension de cultures qui n'ont pas encore atteint leur apogée. Chasseurs ou pâtres, tous ont trouvé dans le renne le fondement de leur établissement sur les terres du Grand Nord. C'est en prenant pour fil conducteur l'histoire zoologique du renne, qu'André Leroi-Gourhan nous dresse une peinture aussi vraie et vivante que possible d'un grand effort humain : la Civilisation du renne.
Lorsqu'un moine et une psychanalyste - juive et agnostique - s'interrogent ensemble non pas tant sur ce qui guérit que sur ce qui pourrait « sauver », que peut-il naître de cette rencontre ? Une parole libre, dans laquelle le verbe « croire » se passe de complément, et qui exprime une autre idée du désir, pour la psychanalyse comme pour la religion. Parole tendue, confrontation parfois, au sujet de l'Eglise et de ce Dieu demandeur de sacrifices que la psychanalyste compare à un Ogre mangeur d'âmes. Parole heureuse, qui conduira les deux interlocuteurs vers des rendez-vous avec Abraham, le psalmiste et Jésus, mais aussi avec Mozart, Rimbaud mourant près de sa soeur ou Montaigne au chevet de la Boétie.
Marie Balmary choisit ici pour la première fois la voie de la parabole, s'inspirant, entre autres, du dialogue réel qu'elle eut avec le moine Marc-François, frère de Jacques Lacan. Avec ce récit atypique et passionnant, elle nous introduit dans un monde de relations libératrices, autre nom du « ciel ».
Nous avons écrit ce livre avec nos corps. Nous avons parfois failli y laisser notre peau. Nous avons parfois failli y laisser notre santé mentale, également, puisque nous avons choisi d'y creuser des sujets qui nous révoltent, nous obsèdent, nous font violence. Nous avons aussi été affectés par l'extérieur, par l'état actuel du monde, par les meurtres et agressions qui se sont produits pendant que nous rédigions le livre. Il n'était pas possible d'écrire sans dire« je», sans parler d'une même voix au «nous», tout en rendant cette voix fluide, fluctuante, insaisissable. Nous avons écrit à partir des effets politiques de ce que nous sommes, tout en brouillant les pistes - rien, ici, n'appartient plus à l'un qu'à l'autre. Nous écrivons ensemble.
Le plastique est désormais omniprésent. On connaît tous ces images spectaculaires de tonnes de déchets flottant en mer ou de carcasses d'oiseaux le ventre rempli de plastique. On en retrouve aussi des particules microscopiques là où on s'y attendait le moins: dans les profondeurs marines jusqu'aux cimes des plus grands sommets en passant par l'ensemble de la chaîne alimentaire... et nos propres corps. Couramment utilisés dans une multitude d'emballages et de produits du quotidien, la plupart des plastiques peuvent en effet libérer des substances chimiques et persister très longtemps dans l'environnement. Pour atténuer les effets de ce matériau toxique et polluant, on fait miroiter les promesses du recyclage qui tiennent plutôt du mirage.Et si nous prenions le problème à sa source? Et si nous devenions les protagonistes de notre consommation? La surabondance de particules plastiques qui étouffent la nature et mettent en péril notre santé est telle que nous ne pouvons l'éradiquer complètement. Ce que nous pouvons faire, par contre, c'est freiner l'afflux de nouveau plastique dans nos vies, ce à quoi nous invitent justement les auteur.e.s de ce guide en nous donnant tous les outils pour y arriver.Ouvrage de vulgarisation qui nous permet de mieux connaître les différents plastiques et leurs dangers à court et à long terme, Vivre sans plastique est aussi une véritable boîte à outils pour parvenir à nous en passer au quotidien. Chantal Plamondon et Jay Sinha montrent comment analyser notre utilisation personnelle de plastique et donnent des idées de substituts sûrs, réutilisables et abordables, confirmant ainsi que nos choix personnels représentent une puissante force de changement.
Prédicateur sectaire de la Nation of Islam, ou musulman orthodoxe converti à la tolérance, nationaliste noir ou révolutionnaire ouvert à toutes les alliances, ancien dealer, ex-prisonnier, partisan de l'autodéfense armée, dirigeant panafricaniste... Malcolm X a connu plusieurs vies. Depuis son assassinat en 1965, tout ou presque a été dit, écrit et même filmé sur lui. De tous les dirigeants états-uniens qui ont été assassinés dans les années 1960 - une décennie de révoltes -, c'est Malcolm X qui a obtenu la plus grande renommée posthume.
Devenu une icône de la culture noire et, plus largement, de la culture populaire dans de nombreux pays, son héritage et sa mémoire ont fait l'objet de luttes acharnées. Paradoxalement, sa vie reste mal connue. C'est principalement au travers de l'ouvrage connu comme son autobiographie, coécrite avec Alex Haley, que le grand public a appris à connaître Malcolm X, alors même que ce livre, écrit dans des conditions controversées, édulcore bien des aspects du parcours personnel et politique du leader noir. C'est ce vide que vient combler cette biographie magistrale. Il s'agit de la première biographie du dirigeant noir publiée en français.
Fruit de nombreuses années de recherches dans les archives du FBI, dans les archives familiales, d'entretiens avec les innombrables personnages ayant accompagné ou croisé Malcolm X, ce livre, écrit par un grand historien africain américain, apporte un éclairage inédit sur « les vies » de Malcolm X, ses choix et ses évolutions politiques, sur son assassinat et sa postérité.
Les mots du contre-pouvoir vous propose une promenade dans la langue comme champ de bataille. Fruit d'une écriture collective, ce petit dictionnaire met en évidence, d'un terme à l'autre, les rouages répétitifs de la domination dans ses différentes dimensions. Nous l'avons voulu facile d'accès, joyeux et ludique : traversé d'exemples, de slogans et de citations, il rend aussi compte de la diversité et de la richesse des mouvements militants aujourd'hui.
« J'ai choisi d'intituler ce volume Un archipel car il m'a semblé [...] que ces textes distincts, disparates, cré[e]nt exactement un archipel : ils agencent une forme ; ils font apparaître une unité. Or, c'est précisément cette notion de composition qui m'intéresse, et l'idée qu'une écriture singulière puisse être rendue sensible dans ce choix d'écrits ponctuant quinze années d'écriture et de publication. » Maylis de Kerangal
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« Rouge », une longue fiction inédite, ouvre ce volume qui offre aussi vingt-deux textes, des récits et des essais de longueur variable, parus entre 2007 et 2022 en une vingtaine de lieux différents. Ensemble, ils composent un paysage unique et multiple au sein duquel la lecture emboîte allègrement le pas au récit tandis que l'attention portée à une texture, une voix, une image nous place, dans une langue vive et somptueuse, au coeur d'une recherche en mouvement constant, curieuse de tout. La prose de Maylis de Kerangal trouve, dans la brièveté, une densité et une force remarquables dont le lecteur ne peut qu'être frappé.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
S'il y eut un maître du quotidien, c'est bien Sigmund Freud. Au coeur de son oeuvre, le rêve, le mot d'esprit, l'enfance, l'étrange, l'oubli et l'erreur occupent une place de choix. Freud édifie une théorie à partir de sa propre intimité, de la trame de ses jours et de ses nuits, de tous ces petits riens qui, avant lui, étaient "insignifiants", et il y cherche, en savant, les traces d'un monde dont il fait l'hypothèse - celui de la réalité de l'inconscient. Évoquer, aujourd'hui, les faits et gestes de Freud et de ses visiteurs, ce n'est pas seulement peindre l'atmosphère discrète et passionnée d'un petit cercle de Viennois et d'étrangers de passage à Vienne ; car c'est, précisément, de leurs amours, de leurs rêves, et de leurs angoisses, qu'est née la psychanalyse. Dora, le petit Hans, l'Homme aux loups, cessent ici d'être des cas familiers de la galerie des portraits freudiens, pour redevenir des êtres de chair et de sang, parfois proches amis ou voisins de Freud, parfois venus de très loin, au-delà des frontières de l'empire austro-hongrois. À travers les récits et les lettres de ceux qui ont fréquenté le cabinet de Freud - Lou Andreas-Salomé, Marie Bonaparte, Theodor Reik... - nous découvrons un homme qu'on a souvent dénoncé comme lubrique, alors qu'il était puritain, et qu'on disait austère, alors qu'il se montrait passionné et plein d'humour. C'est en 1886, il y a exactement un siècle, que Freud ouvrait son cabinet et faisait de la vie privée l'enjeu d'une recherche qu'il voulait scientifique, et du pouvoir des mots un outil de guérison.
La querelle, la bataille, l'ostracisation et les autres formes de violence à l'école sont vraisemblablement aussi vieilles que l'école elle-même. Il a pourtant fallu attendre la fin du XXe siècle avant d'assister à la naissance de l'intimidation. Aussitôt « découverte » et définie déviante, la violence scolaire fait l'objet d'une importante indignation morale. Que signifie cette soudaine reconnaissance du harcèlement entre jeunes ? Pourquoi et comment un phénomène ancien en vient-il à faire l'objet d'une sensibilité nouvelle ? Que peut-il nous apprendre de la normativité sociale contemporaine ?
Cet ouvrage invite à une incursion dans l'univers normatif de l'enfance par l'étude généalogique de cette croisade morale. La vaste enquête documentaire retrace la succession des problèmes juvéniles « de l'heure » au Québec : les dangereuses gangs de rue nées dans les années 1980, suivies de l'inquiétant taxage lui-même redéfini dans les termes d'une intimidation interindividuelle généralisée. Cette chronique sociologique de la violence interroge les métamorphoses récentes de notre rapport à la déviance et à la souffrance. L'histoire racontée est celle d'un problème qui naît dans le langage d'une adolescence dangereuse pour être retraduit dans la grammaire d'une enfance vulnérable.
Est-il possible de créer un nouvel internationalisme, sous la bannière du féminisme et de l'écologie ? La quête d'identité et de différence peut-elle être une plate-forme de résistance à la violence de la mondialisation de l'économie ? Deux femmes, confrontées aux mêmes questions fondamentales sur le sort des générations futures et de la survie de notre planète, l'une avec le regard venant du Sud, l'autre vivant " au coeur de la bête " dans le Nord, se démarquent radicalement de la pensée unique.
« À travers l'analyse, précise et fine, des institutions, des oeuvres écrites, des documents, la question que Louis Gernet ne cessa de poser au monde ancien nous concerne de façon directe ; elle nous met nous-mêmes en cause : pourquoi et comment se sont constitués ces formes de vie sociale, ces modes de penser, où l'Occident situe son origine, où il croit pouvoir se reconnaître, et qui servent - aujourd'hui encore - à la culture européenne de référence et de justification ? Envisagé de ce point de vue, ce qu'on appelle traditionnellement l'« humanisme », se trouve remis à sa place, situé historiquement, relativisé. Mais dépouillée de sa prétention à incarner l'Esprit absolu, la Raison éternelle, l'expérience grecque retrouve couleur et relief. Elle prend tout son sens dès lors que, confrontée aux grandes civilisations différentes, comme celles du Proche-Orient, de l'Inde, de la Chine, de l'Afrique, et de l'Amérique précolombienne, elle apparaît comme une voie, parmi d'autres, dans laquelle l'histoire humaine s'est engagée.
« Louis Gernet était mieux armé que quiconque pour mener son enquête dans cette ligne. Philosophe et sociologue, autant qu'helléniste, il appartenait à la génération des Herz, Mauss et Granet, qui furent tous de ses amis, et dont il avait la stature intellectuelle. Qu'on relise son premier article, de 1909, sur l'approvisionnement d'Athènes en blé au Ve et IVe siècles, ou sa thèse de Doctorat sur le développement de la pensée juridique et morale de Grèce, si fortement marquée par l'influence durkheimienne, qu'on les compare aux études qu'au soir de sa vie il faisait paraître dans le Journal de Psychologie, on y retrouvera ce double et constant souci : partir des réalités collectives, à tous les niveaux, en cerner la forme dense, en bien mesurer le poids social, mais ne jamais les séparer des attitudes psychologiques, des mécanismes mentaux, sans lesquels ni l'avènement, ni la marche, ni les changements des institutions ne sont intelligibles. »
J.-P. Vernant (Extrait de la préface).
Avant d'écrire « Le temps du soupçon », commentaire de la dernière conférence de presse du Président de la République, j'ai longuement hésité. Si certaines voix s'étaient élevées, si François Mauriac ou André Malraux avaient répondu au général de Gaulle ce qu'ils auraient répondu à tout autre homme d'Etat tenant de pareils propos, je serais resté au dehors d'un débat dans lequel je ne puis m'engager en toute sérénité. Aucun des écrivains, honneur des lettres françaises, n'a parlé. Je me suis donc résolu ou résigné à plaider contre un réquisitoire d'autant plus insidieux qu'il demeure camouflé. J'ai pensé que ce témoignage ne prendrait sa pleine signification qu'à la condition d'y joindre les articles publiés pendant la crise du printemps 1967 et deux études sur Israël et les Juifs, écrites en 1960 et 1962, à l'époque où l'alliance franco-israélienne assurait aux Français d'origine juive une sécurité morale dont les privent, aujourd'hui, les péripéties de l'Histoire.
Bien que ce livre contienne, pour le médecin du xxie siècle, de précieuses leçons qui portent à la réflexion, il présente aussi un intérêt majeur pour le patient lui-même. Dans cette perspective, donner comme recevoir des soins de santé de qualité dépend d'une relation médecin-patient fondée sur l'humanisme.
Si le récit de l'expérience professionnelle du Dr Hadler se passe en territoire américain, l'humanisme de celui-ci veut transcender les frontières en ajoutant aux valeurs morales de toute société humaine.
Il faut saluer le courage de l'auteur qui aborde des questions dérangeantes. Avec une ferme conviction et une grande éloquence, il multiplie ses efforts afin de mieux nous inciter à saisir l'importance de la relation médecin-patient dans le processus de guérison.
Nortin M. Hadler, M.D., M.A.C.P., M.C.R., F.A.C.O.E.M., est diplômé du collège de Yale et de l'École de médecine de Harvard. Professeur émérite de médecine et de microbiologie à l'École de médecine de l'Université de Caroline du Nord, il est l'auteur de 200 articles et de 12 ouvrages. Sur le plan international, il se distingue par ses positions très critiques contre le surdiagnostic et le surtraitement en prônant une approche thérapeutique plus humaniste.
Combien d'étrangers et d'immigrés en France aujourd'hui ? Qui sont-ils ? Clandestins, réfugiés, exilés... quels sont leurs différents statuts ? D'où viennent-ils ? Que coûtent-ils ? Qu'en est-il du « grand remplacement » ? Du droit du sol ? Du droit du sang ? De la menace de l'islam ? etc. Un travail argumenté, étayé par les faits et chiffres les plus actuels pour situer la place des immigrés en France, en Europe et dans le monde. Replacer les travailleurs immigrés dans le processus de production capitaliste. Disqualifier ainsi les discours de l'extrême droite et contribuer à l'unité des immigrés et des natifs.
La première annexion de l'Alsace-Moselle par l'Allemagne, de 1871 à 1918, fut légale car elle est l'application du traité de Francfort, signé le 10 mai 1871. La deuxième annexion décrétée unilatéralement par l'Allemagne, de 1940 à 1945 est, elle, illégale, elle n'est considérée par la France que comme une occupation. L'Armistice signé entre la France et l'Allemagne le 22 juin 1940 ne l'évoque en aucun cas, mais le chancelier Hitler décide que l'Alsace-Moselle va à nouveau être intégrée à l'Allemagne ; les deux parties du territoire annexé sont administrées séparément : l'Alsace rattachée au Gau Baden-Elsass, la Moselle au Gau Westmark.
Des réseaux de résistants et de passeurs alsaciens-mosellans vont rapidement se constituer. Face à eux, une répression terrible va s'abattre. De nombreux opposants seront interrogés, torturés et conduits dans les camps de Schirmeck, de Queuleu et du Struthof.
Cette deuxième annexion étant une période de guerre, l'incorporation de force dans l'armée allemande a été un grand sujet avec les « Malgré-nous ». Légalement elle était interdite par le traité de La Haye qui interdisait la conscription de soldats sur un territoire conquis.
Ce dictionnaire apporte avec ses trois cent cinquante notices les clefs de cette période tragique et donne la mesure du courage dont ont fait preuve les Alsaciens-Mosellans pour lutter contre le nazisme.
Héritier et critique de Durkheim, Maurice Halbwachs (1877-1945) fut le véritable initiateur et théoricien de la sociologie de la mémoire. Parue pour la première fois en 1925, son étude des Cadres sociaux de la mémoire a profondément influencé les historiens et les sociologues; elle retrouve toute son importance aujourd'hui que la question de la mémoire collective s'impose plus que jamais. La présente édition est accompagnée d'une postface de Gérard Namer, professeur de sociologie à l'université de Paris-VII et auteur d'un essai sur la pensée de Halbwachs (Mémoire et société, Paris, 1987), qui, grâce à une lecture des cahiers laissés par l'auteur, éclaire son oeuvre d'un jour nouveau.