« L'histoire de l'âme est l'histoire de l'idée que l'homme se fait de lui-même face à la mort. Des premiers hommes qui découvrent les cycles de la nature aux derniers que nous sommes qui envisagent le posthumain en dehors de la vie sur terre, en passant par les hommes des pyramides, de l'agora, du forum, de l'église, avant d'en arriver à celui du supermarché planétaire, c'est cette odyssée que je me propose de raconter. De l'âme immatérielle à l'âme numérique, tout converge vers la possibilité d'un posthumain inaugural de l'inhumain. Cet avenir est déjà notre présent. » Michel Onfray
Véritable enquête philosophique construite comme un roman policier, Anima est le premier volume d'une réflexion consacrée à l'homme et au posthumain. Il sera suivi de Barbarie, qui examinera la nature de cet avenir qui se dessine. Michel Onfray est traduit dans vingt-cinq pays et auteur de plus d'une centaine de livres. Il anime une webtv (michelonfray.com) et a récemment cofondé avec Stéphane Simon la revue Front populaire.
« Lorsque j'ai reçu votre première lettre, chère amie, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de trente ans après m'a procuré une telle émotion que ma réaction ne pouvait être qu'un cri instantané.
Votre deuxième lettre, que j'ai sous les yeux, je l'ai gardée longtemps avec moi, c'est seulement aujourd'hui que je tente de vous donner une réponse. La raison de ce retard, vous l'avez sans doute devinée, puisque votre missive contient une singulière requête : "Parlez-moi de l'âme"...
Votre phrase : "Sur le tard, je me découvre une âme", je crois l'avoir dite à maintes reprises moi-même. Mais je l'avais aussitôt étouffée en moi, de peur de paraître ridicule. Tout au plus, dans quelques-uns de mes textes et poèmes, j'avais osé user de ce vocable désuet, ce qui surement vous a autorisée à m'interpeller. Sous votre injonction, je comprends que le temps m'est venu de relever le défi... »
Avec une nouvelle préface inédite de l'auteur.
« Un prodige. » Le Monde des Livres
Il y a 100 000 ans, la Terre était habitée par au moins six espèces différentes d'hominidés. Une seule a survécu. Nous, les Homo Sapiens.
Comment notre espèce a-t-elle réussi à dominer la planète ? Pourquoi nos ancêtres ont-ils uni leurs forces pour créer villes et royaumes ? Comment en sommes-nous arrivés à créer les concepts de religion, de nation, de droits de l'homme ? À dépendre de l'argent, des livres et des lois ? À devenir esclaves de la bureaucratie, des horaires, de la consommation de masse ? Et à quoi ressemblera notre monde dans le millénaire à venir ?
Véritable phénomène d'édition, traduit dans une trentaine de langues, Sapiens est un livre audacieux, érudit et provocateur. Professeur d'Histoire à l'Université hébraïque de Jérusalem, Yuval Noah Harari mêle l'Histoire à la Science pour remettre en cause tout ce que nous pensions savoir sur l'humanité : nos pensées, nos actes, notre héritage... et notre futur.
« Pharaonique. » Télérama
« Magistral. » Le JDD
Comme ses Cinq méditations sur la beauté, ce texte de François Cheng est né d'échanges avec ses amis, auxquels le lecteur est invité à devenir partie prenante. Il entendra ainsi le poète, au soir de sa vie, s'exprimer sur un sujet que beaucoup préfèrent éviter. Le voici se livrant comme il ne l'avait peut-être jamais fait, et transmettant une parole à la fois humble et hardie.
Il n'a pas la prétention de délivrer un « message » sur l'après-vie, ni d'élaborer un discours dogmatique, mais il témoigne d'une vision de la « vie ouverte ». Une vision en mouvement ascendant qui renverse notre perception de l'existence humaine, et nous invite à envisager la vie à la lumière de notre propre mort. Celle-ci, transformant chaque vie en destin singulier, la fait participer à une grande Aventure en devenir.
Le monde a basculé, par la force, dans une nouvelle ère. Sommes-nous désormais au bord du précipice ?
Après le succès de L'Engrenage, Sergueï Jirnov, ancien officier du KGB, aujourd'hui spécialiste des questions internationales, décrypte, avec une touche d'ironie salvatrice, les enjeux et la folie de cette guerre.Comme dans Docteur Folamour, le célèbre film de Stanley Kubrick, on a parfois l'impression qu'un dictateur fou tient le sort du monde entre ses mains. Envahir l'Ukraine ? Personne n'y croyait. Menacer ses ennemis d'une frappe nucléaire préventive ? Personne jusqu'ici n'avait osé. Du fonctionnement de l'Otan à la métamorphose du président Zelensky, du protocole secret de la mise sous tension du système nucléaire russo-américain aux intrigues visant à éliminer Poutine, l'auteur analyse les nouvelles menaces qui pèsent sur le monde, tout autant que la psychologie très particulière de Poutine et de sa garde rapprochée.
Un livre-évènement intelligent, informé et qui se lit... comme un roman !
" Un récit explosif s'appuyant sur des archives et des témoignages inédits." Le Figaro Magazine
Rarement une bande d'amis n'avait joué un tel rôle dans l'Histoire.
D'une discrète pension religieuse aux fastes de l'Elysée, Sébastien Le Fol nous raconte comment un clan, après mai 1981, a tiré les ficelles de la politique et des affaires pendant quinze ans, héritage qui reste largement d'actualité. François Mitterrand ; Pierre de Bénouville, éminence grise de Marcel Dassault, André Bettencourt, ministre et deuxième fortune française par sa femme et François Dalle, longtemps P-DG de L'Oréal : l'ambition toute balzacienne de cette bande, soudée par la guerre, le passage à Vichy, puis la Résistance, a quelque chose de fascinant. Ces quatre mousquetaires n'ont cessé de se faire la courte échelle. Et ils ont tout partagé : l'argent, l'amour, le pouvoir. Les secrets aussi. Au terme d'une exceptionnelle enquête, l'auteur décrypte l'itinéraire invraisemblable de l'ancien président - de l'extrême droite à l'union de la gauche - dévoilant ainsi la face cachée d'un système sur lequel on croyait tout savoir.
Ex-directeur de la rédaction du Point et ex-directeur adjoint de celle du Figaro, Sébastien Le Fol est journaliste et auteur. Il a publié Reste à ta place... (Albin Michel, 2021) et dirigé un ouvrage collectif, La Fabrique du chef-d'oeuvre (Perrin, 2022).
" Une incroyable et méticuleuse enquête." Le Figaro Magazine
Sexus politicus avait brisé le tabou du sexe et de la politique.
Quinze ans plus tard Sexus diabolicus explore à nouveau les alcôves du pouvoir.
Mais depuis, une révolution s'est imposée : celles des femmes. Longtemps dans l'ombre, elles prennent leur revanche, font reculer l'omerta et accusent.
Voici donc venu le temps de Sexus diabolicus : dénonciations anonymes, outing forcés, enquêtes sauvages dans certains partis, les affaires scabreuses explosent. Qui tranche ? Un tribunal public né des réseaux sociaux et autres boucles WhatsApp. Après des décennies d'impunité - DSK, Baupin, Hulot et tant d'autres - on instruit désormais en direct et sans règles des scandales réels ou... imaginaires.
Des QG de campagne aux partis ébranlés par ces affaires, des ministères aux collectifs féministes, les auteurs lèvent le voile sur cette nouvelle ère, la formidable avancée qu'elle représente, mais aussi ses excès et ses dérives.
Un document exceptionnel qui nous dévoile ce qui se passe vraiment dans les coulisses de notre petit théâtre politique.
Christophe Dubois est journaliste à 7 à 8 sur TF1. Il a co-écrit de nombreux ouvrages dont les best-sellers Sexus politicus (avec Christophe Deloire) et Les islamistes sont déjà là. Marie-Christine Tabet est directrice adjointe des rédactions du Parisien. Elle a co-écrit plusieurs livres dont L'argent des politiques et Vie et mort de la SNCF (avec Christophe Dubois).
" Un brillant essai." Lire-Magazine littéraire
La guerre, pour reprendre l'expression du général Le Borgne, serait « morte à Hiroshima » il y a plus d'un demi-siècle. Et pourtant elle n'a jamais cessé.
Actes terroristes, conflits israélo-palestiniens et moyen-orientaux, implosion de la Yougoslavie, pays déchirés par les factions, sans même parler des autres guerres : économiques, psychologiques, informatiques, guerres des sexes ou des générations... L'invasion de l'Ukraine par la Russie a pourtant rebattu les cartes. Cette fois, dit-on, c'est le retour de la vraie guerre, avec ses exactions, ses horreurs, sa violence. Mais qu'est-ce qu'une vraie guerre ?
En convoquant de grands philosophes politiques, de Platon à Marx, en passant par Machiavel et Hobbes, ce livre tente de répondre à cette question, qu'elle accompagne d'une série d'autres : qu'est-ce qu'une guerre juste ? Quelles sont les forces morales engagées dans un conflit ? Est-ce l'État qui fait la guerre ou la guerre qui fait l'État ? Enfin, après avoir exploré les significations et les enjeux du spectre de la guerre « totale », il affronte l'ultime question : pourquoi la guerre ?
Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire
" Un livre absolument nécessaire pour comprendre le nouveau monde dans lequel on vit. " Yann Barthès, Quotidien
" Un essai phare de la rentrée. " Marie-Pierre Grndahl, Le JDD
L'auteur reconnu de La prospérité du vice et d'autres best-sellers décrypte avec une joyeuse férocité cette prétendue « civilisation » qui va bouleverser nos vies. L'amour ? Désormais c'est Tinder ! Le bureau ? En télétravail ! Un nouveau job ? Ce sont les algorithmes qui recrutent ! Les partis politiques ? C'est sur Twitter ! Au centre de ce nouveau monde ? Homo Numericus, un être submergé de contradictions. Il veut tout contrôler, mais il est lui-même irrationnel et impulsif, poussé à des comportements addictifs par ces mêmes algorithmes qui surveillent les moindres détails de son existence.
Faut-il désespérer ? Pas nécessairement. La révolution numérique répond aux attentes d'une société qui voudrait que toute parole soit écoutée, sans vérité révélée. Trouver la voie qui permette d'accomplir cette utopie : telle est aussi l'ambition de ce livre.
Économiste reconnu pour sa clarté et son talent de pédagogue en France comme à l'étranger, Daniel Cohen est membre fondateur et Président de l'École d'Économie de Paris. Il a publié de nombreux livres à succès dont Nos temps modernes et Le monde est clos et le désir infini.
" Aucun autre de ses confrères économistes n'a cette capacité à mobiliser les penseurs les plus pointus de toutes les sciences humaines [...] avec une pédagogoie qui force de respect." Emmanuel Lechypre, L'express
Sélectionné pour le Prix Femina Essai
Prix Montaigne 2023
Alyosha Deminn est née à Vorenj, ville chantée par Ossip Mandelstam, à quelques centaines de kilomètres de Moscou. Les dérives de plus en plus autoritaires de Poutine lui ont fait prendre conscience de la nécessité de lutter. Membre de l'opposition, elle se bat contre le pouvoir anti-démocratique des dirigeants russes, fauteurs de guerre, sans égards pour leur peuple. Arrêtée à plusieurs reprises en Russie, elle y a été jugée et condamnée à deux reprises, subissant les plus éprouvants sévices et humiliations.
En racontant sans rien omettre ses 120 journées en enfer, Alyosha Deminn livre plus qu'un témoignage: le récit terrible de ses combats dans les geôles de Poutine, où l'on séquestre, opprime et torture les opposants et les militants des droits de l'homme. Son récit est une leçon de courage et de résistance, pour que le pluralisme démocratique et l'humanisme ne cèdent plus à la tyrannie.
La résistance et la désobéissance civile ? Un sujet toujours d'actualité. De nos jours, les Indignés, les Anonymous, les Zadistes et tant d'autres citoyens engagés et parfois révoltés veulent exprimer leurs convictions citoyennes en s'affranchissant des traditionnels relais politiques, dans un désir de démocratie directe engagée. Tous ces collectifs engagés sont des descendants spirituels de " La Désobéissance civile ", un essai de Henry David Thoreau publié en 1849. Thoreau écrit sur le thème de la désobéissance civile en se fondant sur son expérience personnelle. En juillet 1846, il est emprisonné pour n'avoir pas, volontairement, payé un impôt à l'État américain. D'après lui, l'Etat ne représentait pas ses convictions : notamment en faisant la guerre contre le Mexique et en soutenant à l'époque l'esclavage, dans les Etats du Sud. Il ne passe qu'une nuit en prison, car son entourage paie la caution, ce qui le rend furieux. Avec le Discours de la servitude volontaire d'Étienne de La Boétie, La Désobéissance civile est un ouvrage fondateur du concept de désobéissance civile.
Marie-Antoinette (Marie Antoinette : Bildnis eines mittleren Charakters) est une biographie de la reine Marie-Antoinette d'Autriche, écrite par Stefan Zweig et publiée en 1933 dans la traduction française.
S'appuyant sur les archives de l'Empire autrichien et sur la correspondance du comte Axel de Fersen, qu'il fut le premier à pouvoir consulter intégralement, Stefan Zweig retrace la vie de cette reine, ni sainte du royalisme, ni prostituée de la Révolution mais une femme somme toute ordinaire.
|Source Wikipédia|
Un père, des enfants, une entreprise à transmettre. Balzac en a fait le terreau de nombreux romans, les Américains des séries à succès, mais la réalité dépasse la fiction. Cette enquête riche en révélations plonge dans les coulisses et les secrets de famille du capitalisme français.
Vincent Bolloré a rebâti son empire pour le rendre désirable aux yeux de ses enfants. Mais il ne lâche rien. Bernard Arnault élève les siens comme on entraîne des chevaux de course. Jérôme Seydoux ne juge personne à sa hauteur. Dans la tribu Bouygues, c'est l'outsider qui a finalement gagné. Arnaud Lagardère, lui, a réduit méthodiquement l'héritage de son père, comme une vengeance oedipienne... Méconnues jusqu'à présent, les histoires de succession des Pinault, Decaux, Hermès, Mulliez, Peugeot, Gallimard ou Bettencourt racontent les privilèges, les haines et les trahisons qui empoisonnent les liens du sang.Sujet tabou, dossiers explosifs. Histoire universelle.
Au fil d'un récit haletant, deux journalistes réputées nous dévoilent pour la premières fois la véritable nature du pouvoir en France.
Raphaëlle Bacqué est grand reporter au Monde. Elle a écrit notamment Richie, L'enfer de Matignon ou La femme fatale avec Ariane Chemin.Vanessa Schneider est grand reporter au Monde et autrice de romans dont Elle s'appelait Maria Schneider ou La fille de Deauville et de plusieurs essais, notamment Le mauvais génie, avec Ariane Chemin.
Dans Macron président, la fin de l'innocence, un documentaire à sa gloire diffusé sur France 3, le président de la République Emmanuel Macron dit à propos de la Commune : « Versailles, c'est là où la République s'était retranchée quand elle était menacée ».
Les communards ont affublé Thiers, le boucher de la Commune, d'un certain nombre de sobriquets : Adolphe-le-Petit, Général Boum, Coeur Saignant, Obus 1er, Crapaud Venimeux, Tamerlan à Lunettes, César en raccourci, Satrape de Seine-et-Oise, Petit Jean-Foutre, Général Tom Pouce, Croquemort de la Nation.
Chez Jules Vallès il y avait aussi : « Foutriquet ».
Michel Onfray
Dans la pure tradition du libelle politique, Michel Onfray ose un portrait irrévérencieux d'Emmanuel Macron et dresse un bilan sans concession du quinquennat de l'« en même temps ». Cet essai mordant et drôle offre aussi, à l'heure des présidentielles, une édifiante radioscopie de notre société et de la faillite de sa classe politique.
Indispensable à quiconque entend voter... ou pas.
Depuis quarante ans, les livres de Florence Braunstein et Jean- François Pépin sont des sillons creusés dans l'histoire du temps, des émotions gravées au coeur de leurs lecteurs, une invitation à partager cette culture générale dont nul ne doit être exclu.
Un été de culture G pour toute la vie invite à l'empathie pour l'exceptionnelle et ancestrale capacité des hommes à produire de la culture sous toutes ses formes.
Par la science, les mythes et la poésie, vous découvrirez comment nous avons apprivoisé l'Univers et la Terre. Vous comprendrez la naissance des villes, l'invention des langues, le choix de nos systèmes politiques et de nos économies. Vous vous lancerez sur les pas des explorateurs, vous ressourcerez en remontant les fleuves saints et contemplerez les cités sacrées.
Puis, vous plongerez dans l'Histoire : souverains, reines de légendes, conflits et guerres. Enfin, vous entrerez dans les bibliothèques, les salons et cafés, visiterez les musées. Chemin faisant, vous traquerez l'art du portrait, celui du romancier et du peintre. Puis vous vous délasserez de mangas et de comics, et vous irez danser et chanter au rythme du ragtime ou de la cantopop. À la fin de ce tour de l'histoire de l'humanité, vous aurez assez de culture générale pour inventer votre âme.
" L'ouvrage offre un tour d'horizon pédagogique des bouleversements qui nous attendent, parsemé de cartes et de graphiques éclairants..." Marianne
Dans le jargon du GIEC, le scénario noir du changement climatique porte un nom : RCP8.5. Un scénario qui ressemble au script d'un fim catastrophe : fonte des glaciers, montée des océans, sécheresses, mégafeux, villes les pieds dans l'eau, fleuves à sec, crises sanitaires, disparition des espèces...
D'ici à 2050, un choc thermique d'une ampleur sans précédent rendra les continents chauds de plus en plus pénibles pour ceux qui y vivent et condamnera les zones tempérées à une alternance infernale de vagues de chaleur et de pluies diluviennes.
Mais en quoi cette fresque terrible nous concerne-t-elle ? Quels sont les dangers qui menacent vraiment la France à l'horizon 2050 si le pire scénario du GIEC devient réalité ? Comment notre vie quotidienne sera-t-elle bouleversée ?
Pour répondre à ces interrogations, l'auteur a rencontré des dizaines de scientifiques et d'experts. Cartes à l'appui, son livre brosse le tableau de la France de 2050 dont l'épisode historique de sécheresse et de canicules de l'été dernier nous a donné un avant-goût. Sans parti-pris, il montre que c'est maintenant qu'il faut se préparer à l'impensable -voire au pire- et trouver, à notre échelle, des réponses au chaos climatique qui s'annonce.
Journaliste, Marc Lomazzi a été rédacteur en chef adjoint du quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France et chroniqueur sur France Inter. Passionné par les sujets liés à l'écologie et au climat, il est notamment l'auteur d'Ultra ecologicus, une enquête sur les mouvements écologistes radicaux.
Expérience de mort imminente (EMI), Expérience de fin de vie (EFV), Vécu subjectif de contact avec un défunt (VSCD)... certains phénomènes humains semblent contredire l'affirmation quasi unanime de la communauté scientifique selon laquelle la conscience ne serait qu'une simple production de notre cerveau.
Nourri des traditions spirituelles (bouddhiste, hindouiste), dont le discours sur la nature de la conscience fait écho aux enseignements de la physique quantique, Christophe Fauré est un de ces médecins qui s'y intéressent et s'interrogent. En unité de soins palliatifs, où abondent les récits de tels phénomènes, il a constaté le réconfort et l'apaisement que ces expériences avaient apporté à la plupart des personnes les ayant vécues. Il a alors entrepris d'étudier tous les travaux scientifiques sur la question.
Ce livre est le fruit de ses investigations, une enquête aussi troublante que passionnante, apportant des réponses à des interrogations universelles : Qu'y a-t-il après un décès ? Notre conscience perdure-t-elle après la mort physique ? Quelle est la nature de notre conscience ?
Christophe Fauré, psychiatre, psychothérapeute, est l'auteur de nombreux livres, parmi lesquels Vivre le deuil au jour le jour. Il est spécialiste de l'accompagnement des ruptures de vie.
Ce fut un temps déraisonnable : Serge Gainsbourg inventait la «décadanse», Tony Duvert réclamait la majorité sexuelle pour les enfants de six ans et Ménie Grégoire s'obstinait à vouloir faire des ménagères des machines à produire des orgasmes en rafales. Longtemps pourtant, la révolution sexuelle des années soixante-dix a été présentée comme le temps des merveilles.
Un nouveau marché a triomphé: celui du corps. Une nouvelle religion s'impose : l'hédonisme, soit le culte de l'ego qui impose une nouvelle échelle de valeurs, de nouveaux comportements, et remet en cause rien moins que des siècles de morale chrétienne puis laïque.
La crise de la reproduction de la vie s'accompagne d'une crise de la reproduction des grands systèmes qui lui donnaient un sens.
Et si les grandes lois soi-disant émancipatrices n'avaient été qu'un marché de dupes marquant à la fois l'abolition du patriarcat et le triomphe de la phallocratie ?
La révolte individualiste au nom de l'hédonisme aboutit à un monde délié, où les liaisons protectrices n'existent plus, où la prise en charge de la société par l'État va de pair avec la marchandisation des solidarités naturelles.
Après La Fin d'un monde, Patrick Buisson poursuit son oeuvre de déconstruction de la modernité et montre en quoi les peuples ont été trahis par les élites au nom d'une illusoire libération des moeurs.
Injustifiable au regard du droit international, la guerre que mène Poutine contre l'Ukraine constitue la plus grande remise en question de l'ordre mondial depuis 1945.
À la tête des juristes, universitaires et chercheurs français qui, à la suite de l'ancien Premier Ministre britannique Gordon Brown et du juriste Philippe Sands, appellent à la création d'un tribunal spécial pour juger les crimes d'agression contre l'Ukraine, Mathilde Philip-Gay raconte le combat actuellement mené pour juger les responsables du crime d'agression contre l'Ukraine.
Mais pourquoi juger le chef d'État russe alors que George Bush ne l'a pas été pour la guerre en Irak ? Quelle sanction risque-t-il vraiment ? Vladimir Poutine peut-il être jugé par une juridiction internationale, en Ukraine, à La Haye ? Échappera-t-il au jugement par l'amnistie ou par une autre solution politique ?
Mathilde Philip-Gay montre qu'en laissant faire les dictateurs, c'est toute la crédibilité, l'efficacité et la légitimité du système juridique international qui se trouvent anéanties. Ne pas punir cette nouvelle agression, c'est préparer les conflits mondiaux de demain ; accepter qu'il n'y ait alors plus aucun recours juridique, c'est céder à la « loi de la guerre ». Il faut donc reposer les grands principes du droit international afin de juger ceux qui ont décidé de l'invasion de l'Ukraine, et, en premier lieu, Poutine.
Mathilde Philip-Gay est professeure des universités en droit public à l'Université Jean Moulin Lyon 3, vice-Présidente chargée d'« Égalité, laïcité et lutte contre toutes les discriminations ».
Ce 1er février 2020, une téléconférence secrète rassemble un petit cercle de chercheurs de renommée mondiale sur trois continents.
Leur point commun? L'étude des virus les plus dangereux.
Ce jour-là, à la suite du confinement qui vient d'être imposé dans une ville chinoise inconnue, quatre virologues réputés confient leurs soupçons: des manipulations génétiques auraient-elles échappé à ceux qui les avaient initiées?
Le contenu exact de cette réunion ultra-sensible n'a filtré qu'en 2022, après deux ans de secret.
Il révolutionne l'histoire officielle de la pandémie : car tout montre que la chauve-souris et le pangolin sont innocents! Problème: la Chine et la France ont leur part de responsabilité.
Révélées pour la première fois dans ce livre, des notes confidentielles, émises à la veille de la pandémie par la diplomatie et certains services français, trahissent la crainte prémonitoire d'un accident à Wuhan... Polémiques et règlements de comptes côté français aggravent encore une situation déjà tendue. S'appuyant sur des témoignages et des documents exclusifs, Jérémy André, journaliste au Point, mène son récit comme un thriller haletant pour retracer la plus grande controverse scientifique de notre temps.
Socrate, condamné par le tribunal d'Athénes à boire la ciguë, vit ses derniers jours. On l'accuse de ne pas reconnaître l'existence des dieux de la cité, et ainsi de corrompre la jeunesse.
Seul face à la mort et ses juges, il demeure pour autant fidèle à ses valeurs. Sans user de la rhétorique et du sophisme si prisés à son époque, il met en garde les Athéniens contre l'incohérence de leurs opinions et de leur conduite, et démontre avec ironie et un sang-froid déconcertant que le philosophe est un bienfait pour la cité et les hommes. En condamnant Socrate, c'est la citée entière qu'ils condamnent...
En mythe fondateur de la philosophie occidentale, cette apologie présente toutes les valeurs chères à un citoyen amoureux de la raison et du savoir. Rapportée par Platon, elle constitue une leçon mémorable de philosophie, et un point de départ essentiel à quiconque cherche à philosopher.
Platon (428/427 av. J.C - 348/347 av. J.C) est un philosophe antique de la Grèce classique, et l'auteur de « La République », ou encore « Le Banquet ». On le considère comme le fondateur de la philosophie. Aux alentours de 407 av. J.-C, il fait la rencontre de Socrate dont il devient le disciple. Alors que Socrate est condamné à mort pour corruption de la jeunesse, Platon lui succède et, contrairement à Socrate, rédige ses textes. Les ouvrages de Platon mettent en scène Socrate dans la quasi-totalité des dialogues.
RÉSUMÉ:
Publié originalement en 1997 aux États-Unis, Le contrat racial est un livre monument traduit en français pour la première fois. Le philosophe Charles W. Mills expose les failles du contrat social, qui est avant tout un contrat racial. Ce contrat a façonné le système de domination européenne qui fait exister les Blancs en tant que personnes à part entière et les non-Blancs en tant que sous-personnes. Charles W. Mills place la justice raciale au centre de ses analyses. Réfutant l'idée du contrat social, Mills évoque plutôt le contrat racial où l'ordre racial crée les assises de nos sociétés, la reconduction des privilèges et la domination. La présente édition a bénéficié d'une nouvelle préface de l'auteur Charles W. Mills, rédigée à l'occasion du 25e anniversaire de la parution du livre. Le contrat racial est un incontournable. Les courants antiracistes contemporains doivent beaucoup à Charles W. Mills.
L'AUTEUR:
Charles Wade Mills est un des philosophes contemporains les plus influents. Connu pour sa contribution à la philosophie sociale et politique, en particulier à la théorie politique critique centrée sur la classe, le genre et la race, Charles W. Mills est décédé en 2021 aux États-Unis. Mills était professeur émérite de philosophie à la City University of New York (CUNY). Il est l'auteur d'une oeuvre saluée partout dans le monde. Son livre Le contrat racial est une référence pour les courants antiracistes.
LE TRADUCTEUR:
Historien et artiste de hip-hop, Aly Ndiaye alias Webster étudie l'histoire de la présence afro-descendante et l'esclavage au Québec et au Canada depuis l'époque de la Nouvelle-France. Webster est l'auteur d'un manuel d'écriture hip-hop, À l'Ombre des Feuilles (Québec Amérique, 2019), et d'un livre jeunesse à propos d'Olivier Le Jeune, le premier esclave africain au Canada, Le Grain de Sable (Septentrion, 2019). Il est aussi le commissaire de l'exposition Fugitifs! (Prix Excellence de l'Association des Musées Canadiens) au Musée National des Beaux-Arts du Québec autour de l'histoire des esclaves fugitifs et le chemin de fer clandestin. Membre-fondateur du collectif Limoilou Starz, il est l'un des pionniers du mouvement hip-hop au Québec.
PRESSE:
"Un livre fondamental. Le contrat racial nous incite à réévaluer notre façon de penser la théorie du contrat social, repenser le concept de race et la structure de nos systèmes politiques" - Teaching Philosophy
"La thèse du contrat racial de Mills est si convaincante qu'on se demande pourquoi elle n'a pas été explorée jusqu'à présent dans les enceintes de la philosophie politique dominante. Mais c'est là où il veut en venir. L'efficacité du contrat racial réside dans son invisibilité même." - In These Times
"Un ouvrage de philosophie incontournable, à la fois court et accessible. Mills réussit admirablement à démontrer l'existence d'un contrat racial. Qu'il puisse le faire d'une manière à la fois rigoureuse, passionnée et accessible est tout un accomplissant." - Philosophy in Review
"Courageusement créatif." - Social Theory and Practice
"Partant de l'idée du contrat social, Mills expose la discrimination raciale en tant que norme, plutôt qu'une déviation de l'idéal. Une discussion lucide sur l'exploitation mondiale moderne des non-Blancs et sur le contrat racial en tant que version naturalisée de la théorie du contrat social." - Choice
"Une réflexion audacieuse sur l'ordre racial et une critique de la manière dont il a été représenté dans la pensée et les institutions académiques. Mills contourne les mystifications qui imprègnent le discours populaire et universitaire sur la race. Le contrat racial offre un cadre théorique qui devrait servir de point de départ à toute étude sérieuse de la race dans la société américaine à une époque où « l'épistémologie de l'ignorance » a le vent dans les voiles." - American Journal of Sociology
"Ce livre passionnant, voire explosif, soutient que le racisme blanc est lui-même un système politique avec ses propres droits, responsabilités, privilèges, fardeaux, etc. Cet ouvrage provoquera sans aucun doute un débat passionné bien au-delà du domaine de la philosophie politique. Audacieux et de grande envergure, Le contrat racial présente des arguments clairs et convaincants démontrant que l'oppression raciale systémique n'est pas une anomalie, mais le contexte même dans lequel la théorisation de ces droits s'est produite." - The Front Table
"Mills attire notre attention sur la domination et l'exploitation raciale qui sont parties intégrantes de l'histoire du libéralisme. Une contribution majeure." - Ethics
"L'objectif de ce livre n'est rien de moins que le remodelage de la philosophie politique libérale de bas en haut. Mills soutient que le point zéro des sociétés démocratiques occidentales n'est pas le contrat social mythique qui a prévalu chez les philosophes politiques, mais un "contrat racial". En bref, nous vivons dans un monde de suprématie blanche parce que les `Blancs' ont accepté qu'il en soit ainsi. La force révolutionnaire de cette démarche est évident."- The Nation
D'importation récente en France, le « wokisme » ne cesse d'étendre son emprise, en particulier à l'Université et dans le monde culturel. Partant de louables intentions de lutte contre les discriminations, il engendre des pratiques parfois problématiques. Il flirte alors avec des tentations totalitaires qui rappellent un passé stalinien mal connu des nombreux jeunes tentés par cette mouvance perçue comme progressiste. Or ils en ignorent les risques pour les valeurs démocratiques fondamentales : l'universalisme, la rationalité scientifique, la liberté d'expression, la laïcité. C'est pourquoi la critique du wokisme ne relève pas d'une pensée conservatrice ou réactionnaire mais de la défense du modèle républicain.
Exemples à l'appui, Nathalie Heinich éclaire ce phénomène et donne des clés pour en comprendre les fondements. Et elle appelle à la vigilance contre certaines dérives du wokisme vers un totalitarisme militant, un « totalitarisme d'atmosphère », non étatique certes mais néanmoins puissant.
Nathalie Heinich, sociologue au CNRS, est membre de l'Observatoire des idéologies identitaires. Outre ses nombreux ouvrages de recherche, elle a publié deux textes d'intervention : Ce que le militantisme fait à la recherche (Gallimard, « Tracts », 2021), et Oser l'universalisme. Contre le communautarisme (Le Bord de l'eau, 2021).
L'Art d'avoir toujours raison (titre d'origine : " La Dialectique éristique " ) est un petit traité pratique et humoristique de mauvaise foi : de façon à la fois sarcastique et pragmatique, Schopenhauer y expose une série de stratagèmes permettant de l'emporter lors de controverses, indépendamment de la vérité du point de vue que l'on soutient. Ce travail qu'il considère comme le premier essai d'une " dialectique scientifique " n'ayant pas d'équivalent à son époque a aussi pour but de bien distinguer ces stratagèmes afin de pouvoir les dénoncer.